Un bar à soupe solidaire, rue Grande

La prochaine ouverture d’un bar à soupe soulève les objections des commerçants et des autorités communales.

Michel Motte

Un bar à soupe a-t-il le droit d'exister, rue Grande? Oui, certainement, disent les commerçants. Un bar à soupe solidaire pour ne pas dire populaire, non! Quelle différence y a-t-il entre les deux appellations? Le premier relève du privé et est un commerce comme un autre, il y en a à Namur, Liège, Bruxelles… Le second relève plutôt de la générosité publique et est à destination de personnes précarisées, touchées par la crise, seules, à faibles moyens, en quête de convivialité… Ce genre de commerce est moins bien accepté. Il rencontre même de l'opposition. Tant chez les commerçants qui en seront voisins et évoquent la crise, les difficultés nées des travaux à Dinant, qu'à l'hôtel de ville. «On ne cautionne pas du tout», nous a dit le bourgmestre de Dinant, un peu ennuyé par ce bar à soupe dans lequel on retrouve la gestionnaire de l'Agence communale de développement local (ADL). On estime en de nombreux lieux que ce n'est pas sa place. «Cela va même, dit-on, à l'encontre de ses responsabilités dans cette agence.»

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...