Berloz-Verzenay: 40 ans d’un jumelage qui a démarré grâce au Manneken Pis
Les 40 ans du jumelage entre Berloz et Verzenay en France ont été célébrés durant tout le week-end, dans la commune hesbignonne.
Publié le 21-05-2023 à 23h30
Les communes de Berloz et de Verzenay (en France) sont jumelées depuis 40 ans. "C’est précisément le 30 mai 1981 que ce jumelage a été lancé à Berloz", raconte Joseph Roppe, le président de ce jumelage Berloz-Verzenay, qui est aussi le papa de la conseillère communale Sonia Roppe, elle, présidente de la Fête du Champagne organisée dans le cadre du jumelage. À Verzenay, le jumelage a été concrétisé en mai 1982. "C’est donc l’année dernière que nous aurions dû fêter officiellement ces 40 ans. Seulement voilà, crise du coronavirus oblige, les célébrations ont dû être reportées, jusqu’à ce week-end !"
Mais comment est née cette fraternité entre les deux entités ? Et bien grâce au Manneken Pis, à Bruxelles. "En visite à Bruxelles, en 1973, Denis et Martine Secondé, un couple de Champenois, nous ont alpagués en rue pour nous demander où ils pouvaient voir le Manneken Pis, se souvient Joseph Roppe, alors conseiller communal à Berloz. Le contact est bien passé et nous sommes allés boire une bière ensemble. C’est ce jour-là que nous nous sommes promis de nous revoir !"
Le champagne de Verzenay est classé grand cru de Champagne. C’est donc tout naturellement qu’une fête du champagne a été organisée à Berloz. Une fête biennale devenue aujourd’hui tradition (lire ci-contre).
Joseph Roppe poussé par un diablotin de Verzenay ?
Bien entendu, en 40 ans de jumelage, il y en a eu des anecdotes. Joseph Roppe se souvient plus particulièrement de deux d’entre elles. "À Verzenay, une légende dit que tout le territoire est parsemé de “gaulliots”, c’est-à-dire de petits diablotins transformés en sorciers", raconte Cyrille Duterne, l’actuel maire de Verzenay venu à Berloz. Joseph Roppe enchaîne: "Je pense bien en avoir déjà rencontré lors d’une visite à Verzenay… J’ai fait une chute derrière la voiture de Cyrille. Ai-je été victime d’un de ses gaulliots ?", sourit le Berlozien.