Débarrassée de sa maladie de Lyme, Wickmayer entame 2015 avec beaucoup d'espoirs
Enthousiaste, avec une nouvelle motivation et beaucoup d'espoirs, Yanina Wickmayer, 75e mondiale, 25 ans, entame de son propre aveu une deuxième partie de carrière qu'elle veut couronnée de succès.
- Publié le 22-12-2014 à 14h15
De retour avec l'entraîneur qui la connaît sans doute le mieux, Michel Bouhoulle, la numéro 2 belge parle même de top 10 mondial comme objectif à terme, de gagner de nouveaux titres et songe déjà de Jeux Olympiques à Rio en 2016.
"Comme athlète, tu vises toujours le sommet, on ne se contente jamais d'un top 50", a expliqué Yanina Wickmayer au tennis club du Bercuit, à Grez-d'Oiceau lundi. "Alors oui, un top 10 est un objectif, oui, les jeux Olympiques de 2016 font partie d'un des gigantesques objectifs que l'on se fixe, comme gagner d'autres titres".
Souriante et de retour d'un stage intensif de 15 jours en Turquie, Yanina Wickmayer était aussi surtout soulagée d'avoir décelé l'une des causes de sa difficile saison 2014. Diagnostiquée avec la maladie de Lyme en automne, Yanina Wickmayer en est désormais quitte. "Nous avons pu déterminer quelle était l'exacte cause de mes allergies et de mes fatigues. Nous avons adopté la bonne médication et je suis déjà très heureuse d'en être débarrassée aujourd'hui. Les derniers tests l'ont démontré et j'ai pu me redonner à 100% à l'entraînement."
Yanina Wickmayer, dont le meilleur classement fut une 12e place mondiale en avril 2010, partira le 27 décembre à destination de l'Australie où elle s'astreindra encore à peaufiner sa condition physique avant d'entamer sa saison par le premier des 30 tournois qu'elle s'est programmée, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, dès le 5 janvier.
Auckland, c'est l'un des trois titres WTA au palmarès de Yanina Wickmayer (en 2010) avec les rendez-vous de Oeiras (Portugal) et Linz (Autriche) en 2009.
Pour son entraîneur, Wickmayer peut atteindre le top 10 mondial
Michel Bouhoulle, redevenu depuis quelques semaines l'entraîneur de Yanina Wickmayer, croit fermement aux capacités de son poulain à intégrer le top 10 mondial, elle dont le meilleur classement reste une 12e place en avril 2010.
"J'ai d'ailleurs une petite anecdote lorsque Yanina a gagné son premier tournoi, un 10 000 dollars à Coxyde", a expliqué Michel Bouhoulle ce lundi, via Skype depuis la Turquie. "J'ai dit alors à un journaliste qu'elle pouvait faire partie du top 10 mondial. Je crois qu'il m'a pris pour un fou. Mais je pense encore la même chose aujourd'hui. Yanina a une force incroyable, un caractère parfois difficile à gérer, mais nécessaire pour faire partie des meilleures. Ce n'est plus la jeune fille que j'ai commencé à entraîner en juniore, c'est une jeune femme à présent, avec de l'expérience, de la maturité, qui sait ce qu'elle veut. Mais elle est intacte. Elle ouvre une 2e page dans sa carrière, c'est sûr. Maintenant, je ne suis pas fou non plus. Il est clair qu'un retour vers le top 10 mondial se fera graduellement, et cela va prendre du temps".
"Michel est quelqu'un qui me connaît parfaitement", a expliqué de son côté Yanina Wickmayer. "C'est le coach de mes débuts et il a une place unique dans ma carrière. Il me connaît surtout mentalement, et connaît par coeur mes points forts et mes points faibles. On a beaucoup parlé ensemble et il a une incroyable confiance en moi. Il croit en moi et j'ai besoin de retrouver mon ancienne esprit de compétition, ainsi qu'une certaine stabilité."
Après avoir en effet beaucoup tâtonné au cours de sa carrière pour trouver un entraîneur qui lui conviennent parfaitement, Yanina Wickmayer, 25 ans, 75e mondiale, est revenue vers celui qui l'a hissée le premier vers les sommets du tennis mondial. Michel Bouhoulle l'accompagnera très souvent sur le circuit. "Sur les 28 semaines de tournois, j'en ferai 20 avec elle", a-t-il ajouté. "Pour le reste, Yanina a maintenant à les armes pour s'assumer, même quand toute son équipe n'est pas là."
Yanina Wickmayer travaille également avec Jérôme Launois, comme préparateur physique, et continue à travailler avec le kiné de la Kim Clijsters Academy, qu'elle a côtoyé un moment cette année, Sam Verslegers.
