Un règlement de police plus strict que dans le reste de la zone
Le règlement de police relatif aux sanctions administratives sera un peu plus strict à Walhain que dans les 4 autres communes de la zone.
L.Dm.
Publié le 18-04-2015 à 06h00
Un groupe de travail (directeurs généraux, éco-conseillers, police) a planché durant un an sur le futur règlement général de police relatif aux sanctions administratives communales. Objectif: établir un règlement commun aux cinq communes de la zone Orne-Thyle; faciliter ainsi le travail de terrain de la police; et faciliter l'application du règlement par le parquet de Nivelles. Le règlement provincial a servi de base à ce travail.
Toutefois à Walhain, le règlement sera un peu plus contraignant en matière de chiens, de plantes invasives et de produits phyto. "On relève un renforcement par rapport aux chiens dangereux. Une liste de dix chiens dangereux est reprise. C'est une problématique qui est apparue il y a deux ans et pour laquelle on ne trouvait pas de solution", vient de commenter la bourgmestre de Walhain, Laurence Smets, au conseil communal. Et le fonctionnaire sanctionnateur Nathalie Gathot de préciser: "On limite le nombre de chiens mais aucune race n'est interdite."
Des articles ont aussi été ajoutés en lien avec les plantes invasives, les magasins de nuit… Des prestations citoyennes peuvent être proposées aux mineurs d'âge et le texte évoque la médiation locale, les infractions en matière d'arrêt et de stationnement.
Sur le terrain, les conflits de voisinage forment aussi une problématique importante, c'est pourquoi les agents constatateurs recevront une formation portant sur la gestion des conflits, en plus de formations en matière de stationnement.
Un toutes-boîtes expliquant les changements intervenus dans le règlement est en cours de rédaction.
Le nouveau règlement fera l'objet d'une évaluation dans un an. Celle-ci portera notamment sur la nouvelle disposition qui permet de tondre le dimanche matin. "C'est un changement, mais je ne pense pas qu'il y aura des abus, indique Laurence Smets. Les modes de vie ont changé, les gens bossent le samedi, mais globalement, les citoyens sont respectueux. On verra dans un an s'il y a des plaintes. Dans les communes où c'est déjà permis, il n'y a pas de problème…"
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