Handicap : de la boxe thaï pour les personnes “différentes” (vidéo) (Wanze)
Le club de boxe thaï de Wanze ouvre désormais ses portes à des personnes porteuses d’un handicap. Un défouloir bienvenu.
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Publié le 09-02-2023 à 06h00 - Mis à jour le 09-02-2023 à 12h06
“On leur apprend les bases, pour que ça leur serve d’exutoire. ”
Philip Timmermans est un athlète reconnu dans le petit monde de la boxe thaï belge. Dans sa salle de sport de Wanze, il accueille désormais de jeunes personnes déficientes. Elles viennent de l’asbl UPEA-Nuances, une maison d’accueil située à Haltinne.

“Parmi nos résidents, poursuit Philip qui est également éducateur dans cette institution, il y en a quelques-uns qui sont un peu plus sujets à des réactions agressives. On essaye de les canaliser. ”
Et si cet exutoire permet à ces jeunes de se défouler, autant le faire sur un sac plutôt qu’entre eux.
Lors de leurs entraînements, ils ont l’occasion de travailler leur condition physique, de frapper au sac mais surtout de travailler leur concentration.
“C’est un cours de sport assez inattendu pour eux, au vu de l’image de violence qu’il peut véhiculer. ” Mais c’est un sport, à l’instar des arts martiaux, qui inculque également des notions de règles et de respect.

Maïté Bergmans est aussi éducatrice à l’UPEA : “C’est un très beau projet. On leur fait faire de la boxe thaï en fonction de leurs capacités. Sur nos 15 résidents, 13 suivent les cours de Philip. Et c’est très apprécié. ”
Alignés le long d’un mur, les jeunes tapent dans les sacs de frappe. Concentrés, les deux poings levés, ils enchaînent les coups. Une fois l’exercice terminé, de grands sourires illuminent leurs visages.
Dylan : “J’aime bien la boxe thaï avec Philip, ça m’apporte du bonheur et de la joie. ” De sa démarche chaloupée, Dylan court rejoindre son sac pour enfiler de nouveau une salve de petits coups.
