5 chansons « osées » qui feraient encore polémique aujourd’hui

Comme une réponse provocatrice à sa maison de disque, George Brassens a écrit cette chanson pour dénoncer l’encouragement à faire étalage de sa vie privée. L’humour et le grivois s’y mêlent dans ce doux petit scandale.

«Les nuits d’une demoiselle» de Colette Renard (1963)

«Je me fais sucer la friandise», «je me fais caresser le gardon», «je me fais picorer le bonbon», «je me fais remplir le vestibule»… Pas sûr que ces paroles pleines de connotation puissent passer inaperçues aujourd’hui. La chanson interprétée tantôt en version soft ou version hard relate les nuits d’une prostituée avec entrain et légèreté.

«Lemon Incest» de Serge Gainsbourg (1984)

Voici un autre titre qui aura suscité un vif scandale, beaucoup considérant que l’artiste légitimait l’inceste. Le texte, qui parle de l’amour fusionnel d’un père pour sa fille, joue des mots «zeste» et «inceste» en évoquant un fruit défendu: «l’amour que nous n’f’rons jamais ensemble»… Aucun doute, le scandale aurait aussi pu éclater aujourd’hui.

«Une pipe à pépé» de Henri Tachan (1997)

Bien avant Sébastien, Henri Tachan aussi propose la pipe, cette fois-ci pour les seniors. Compositeur et interprète, il fait partie de la génération Brel, qu’il a d’ailleurs côtoyé au début des années 60. «Fais un’e pipe à Pépé, avant qu’il ne la casse», «Une p’tit’e langue à Mémé, avant qu’elle ne trépasse». Visionnaire ou simplement provocateur, le chanteur ira même jusqu’à suggérer de «donner des putes à pépé». Les paroles de cette chanson de la fin des années 90 tiennent décidément du langage d’un autre temps.

«Je m’appelle Galilée» de Renaud (2006)

Les paroles ne sont pas si choquantes, mais à bien l’écouter, le chanteur y évoque la sodomie tout en étalant sa vie privée. «Ton cul est une étoile et je suis son berger», « Ton origine du monde est digne de Courbet, et mon âme s’enflamme à ce soleil de feu»… La chanson est sortie dans l’album «Rouge Sang» au moment où Renaud rencontre la jeune chanteuse Romane Serda.