Ysaline Bonaventure se montre ambitieuse avant son entrée en lice à Roland-Garros : “Je vise le top 50”
La Liégeoise espère rejoindre pour la première fois de sa carrière le deuxième tour à la Porte d’Auteuil.
- Publié le 28-05-2023 à 08h12
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Pour la première fois de sa carrière, Ysaline Bonaventure va disputer Roland-Garros sans passer par les qualifications. Un changement qui lui plaît : “Cela fait du bien de voir les autres joueuses monter sur les courts pour essayer de se qualifier pour le tableau final. Moi je peux arriver fraîche. Si on peut éviter d’avoir trois matchs dans les jambes, c’est mieux. Je me sens très bien, j’ai pu me préparer sereinement pendant quelques jours dans des conditions parfaites. On sent la pression du tournoi qui arrive petit à petit. C’est une bonne pression. Roland-Garros, c’est un tournoi qui me tient à coeur avec de nombreux supporters belges présents dans les travées. Ma famille et des amis vont venir me voir et je veux bien faire.”
Au premier tour, la Liégeoise défiera la Russe Anna Blinkova (ATP 56) : “Je la connais, c’est une joueuse sympathique qui reste sur de bons résultats. Elle était encore en finale à Strasbourg ce samedi. Elle va arriver avec une belle dose de confiance mais peut-être un peu de fatigue. Je sais que je possède les qualités pour la déranger.”
Le nouveau tatouage d'Elise Mertens en hommage à son chienNotre compatriote espère ce lundi rejoindre pour la première fois de sa carrière le deuxième tour à Roland-Garros. L’an dernier, Ysaline avait perdu en trois sets contre Bianca Andreescu après avoir mené 6-3, 3-1 : "Ce match a été très difficile à digérer car j’étais la meilleure joueuse sur le court pendant une grande partie de la rencontre. J’ai quand même retiré du positif de cette partie. J’espère ne plus commettre les mêmes erreurs.”
Entrée dans le top 100 pour la première fois en octobre 2022, la Stavelotaine a vu son quotidien changer un petit peu : “C’est un peu plus facile pour planifier mon programme. Mais il faut aussi accepter de perdre un peu plus souvent car j’affronte à chaque fois des joueuses de mon niveau ou mieux classées. Financièrement je me retrouve dans une position plus aisée mais on dépense aussi plus car on voyage plus, surtout plus loin. Mais la pression demeure la même, il faut toujours performer et faire autant d’efforts Le travail ne s’arrête pas parce qu’on est top 100. J’ai mis un peu de temps à m’en rendre compte. Je ne me plains pas et je veux rester dans le top 100 jusqu’à la fin de ma carrière. Et mon prochain objectif sera d’entrer dans le top 50. Ce serait sympa si j’y parvenais dès cette année.”