Roland-Garros : presque 50 millions de dotation dont 2,3 millions chacun pour les lauréats en simple
Par rapport à l'édition 2022, cela représente une augmentation globale de 12,3% !
Publié le 24-05-2023 à 06h07
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Si disputer un Grand Chelem représente un rêve pour de nombreux joueurs, participer à un des quatre Majeurs est aussi un gage d’une belle rentrée financière. À Roland-Garros, comme à Wimbledon, l’US Open ou l’Australian Open, les joueurs seront bien rétribués pour leurs prestations. Les spécialistes de la petite balle jaune présents dans la capitale française se partageront 49,6 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 12,3 % par rapport au montant offert en 2022 (43,6 millions).
Dans un communiqué, les organisateurs ont expliqué leur démarche : “Dans le souci d’assurer une meilleure répartition des gains entre les joueurs, l’organisation du tournoi a notamment souhaité augmenter de façon significative le prize-money des premiers tours du tableau de simple et continuer à accroître le montant alloué aux épreuves de qualification ainsi qu’à celles de tennis-fauteuil et de quad.”
Les vainqueurs du simple messieurs et du simple dames recevront 2,3 millions d’euros (100.000 euros de plus que l’an dernier). Les finalistes se consoleront avec 1,15 million d’euros. La participation au premier tour offre 69000 euros. En progressant dans l’épreuve, la prime suit la même évolution : 97000 au second tour, 142000 au troisième tour (seizièmes de finale), 240000 en huitièmes, 400000 en quarts et 630000 en demi-finales.

Les qualifications, où on retrouvait dix Belges sur la ligne de départ, sont également mieux dotées, avec une augmentation moyenne de 11,8 %. Un premier tour rapportera 16000 euros, le deuxième 22000 et le troisième 34000. Des montants précieux pour des joueurs et joueuses qui naviguent souvent entre la 100e place mondiale et la 300e.

Les primes augmentent également en double où on retrouvera notamment nos compatriotes Sander Gillé, Joran Vliegen, Kimberley Zimmermann ou Kirsten Flipkens. Les champions et championnes seront récompensés par 590000 euros, les finalistes par 295000 euros. En double mixte, la prime de victoire s’élèvera à 122000 euros.


Dans les compétitions en fauteuil roulant, où s’alignera Joachim Gérard, et en quad, les prix augmentent de 40 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 810000 euros. Un titre rapporte 60.000 euros (20.000 euros en double).


Multiplié par quatre en vingt ans
Quand on jette un petit coup d’oeil dans le rétroviseur, on se rend compte que les gains offerts aux joueurs pour leurs prestations ont bien évolué. Depuis l’introduction de l’euro en 2002, la dotation globale a quadruplé en un peu plus de vingt ans puisqu’elle est passée de douze millions et des poussières à un peu plus de 49 millions. La prime pour le vainqueur a, elle, triplé en passant de 780000 euros en 2022 à 2,3 millions cette saison. On est bien loin du chèque de 221000 francs français (soit 33000 euros) avec lequel Björn Borg, vainqueur de Roland-Garros en 1980, est rentré chez lui. En ce qui concerne la parité complète entre hommes et femmes au niveau du prize-money, elle existe depuis 2007 à Roland-Garros.