Quel avenir pour la Coupe Davis ?

L’ITF cherche la solution pour redonner à la compétition son lustre d’antan.

Christophe Verstrepen
South Korea's tennis player Kwon Soon-woo (L) poses with Belgium's David Goffin (R) during the official draw of the Davis Cup qualifiers first round between South Korea and Belgium in Seoul on February 3, 2023. (Photo by Jung Yeon-je / AFP)
Corée du Sud - Belgique, voilà le premier match de notre équipe nationale dans la version 2023 de la Coupe Davis. (AFP) ©AFP or licensors

Après la fin prématurée du contrat signé entre Kosmos, la société de Gerard Piqué, et l’ITF, l’avenir de la Coupe Davis se trouve dans un grand flou artistique et cela même si personne dans le monde de la petite balle jaune ne souhaite la fin de cette compétition histoire. Pour rappel, cinq ans après la signature d’un contrat de trois milliards de dollars prévu initialement pour une durée d’un quart de siècle, la fédération internationale de tennis a mis un terme, le 12 janvier dernier, au partenariat avec la société espagnole pour reprendre à son compte l’organisation de la Coupe Davis qui conservera pour 2023 sa formule actuelle. La raison initiale de cette rupture venant d’une volonté de Kosmos de renégocier l’accord financier suite à des années difficiles liées notamment au Covid-19. Du côté des joueurs, c’est surtout la formule de l’épreuve qui dérangeait avec la disparition de la majorité des matchs à domicile et à l’extérieur pour une espèce de Coupe du Monde jouée dans des villes hôtes. Ce qui engendra des rencontres sans aucune âme comme le Belgique – Australie disputé à Hambourg devant à peine 200 personnes.

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