Quel avenir pour la Coupe Davis ?
L’ITF cherche la solution pour redonner à la compétition son lustre d’antan.
Publié le 03-02-2023 à 22h17
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Après la fin prématurée du contrat signé entre Kosmos, la société de Gerard Piqué, et l’ITF, l’avenir de la Coupe Davis se trouve dans un grand flou artistique et cela même si personne dans le monde de la petite balle jaune ne souhaite la fin de cette compétition histoire. Pour rappel, cinq ans après la signature d’un contrat de trois milliards de dollars prévu initialement pour une durée d’un quart de siècle, la fédération internationale de tennis a mis un terme, le 12 janvier dernier, au partenariat avec la société espagnole pour reprendre à son compte l’organisation de la Coupe Davis qui conservera pour 2023 sa formule actuelle. La raison initiale de cette rupture venant d’une volonté de Kosmos de renégocier l’accord financier suite à des années difficiles liées notamment au Covid-19. Du côté des joueurs, c’est surtout la formule de l’épreuve qui dérangeait avec la disparition de la majorité des matchs à domicile et à l’extérieur pour une espèce de Coupe du Monde jouée dans des villes hôtes. Ce qui engendra des rencontres sans aucune âme comme le Belgique – Australie disputé à Hambourg devant à peine 200 personnes.
L’objectif des dirigeants de l’ITF est maintenant de redonner à la Coupe Davis son lustre d’antan et de trouver la formule gagnante avec l’aide, peut-être, des organisateurs des tournois du Grand Chelem qui ont promis de s’unir et d’apporter leur soutien à cette compétition pour qu’elle redevienne un événement de premier plan. Mais dans un calendrier déjà bien chargé, il sera compliqué de remettre dans une saison quatre semaines pour la Coupe Davis.
”En ce qui concerne le format, ce qui est difficile dans le calendrier qu’on va avoir, et encore plus avec les Masters 1000 sur quinze jours, c’est de trouver des semaines, expliquait le Français Nicolas Mahut, grand défenseur de la Coupe Davis. Va-t-on jouer sur deux ou trois jours, avec les doubles en trois sets gagnants ? Sur quatre semaines avec des matchs en cinq sets, c’est sûr que les joueurs ne voudront pas. L’idée est déjà de retrouver des rencontres sur le mode domicile/extérieur avec la possibilité pour les pays d’avoir du temps pour organiser, pour mieux vendre l’événement. Et dans ce cas, peut-être étaler une édition sur deux ans ?”
Ce qui offrirait à la Coupe Davis un caractère encore plus exceptionnel pour les vainqueurs.