BW Open | David Goffin: "Le niveau est très haut, même en Challenger"
Le Liégeois, qui disputera le premier tour du BW Open mercredi, espère commencer par une victoire pour se mettre en confiance.
Publié le 24-01-2023 à 06h00 - Mis à jour le 24-01-2023 à 07h11
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"Le malheur des uns fait le bonheur des autres", a entamé Vincent Stavaux, co-organisateur du BW Open en ouvrant la conférence de presse dédiée à David Goffin (ATP 50), ce lundi soir dans les installations du Blocry.
Difficile, en effet, de trouver meilleure expression pour qualifier la venue du numéro un belge sur le Challenger 125, dont les qualifications ont débuté ce lundi. Victime d’une sérieuse intoxication alimentaire à la veille de son premier match à l’Australian Open, le Liégeois avait été contraint de déclarer forfait. Un forfait qui fait les affaires du tournoi organisé pour la première fois à Louvain-la-Neuve. "On tient à sincèrement le remercier, car il avait d’autres options. Sa présence a boosté notre moral mais aussi la billetterie."
"Louvain-la-Neuve était une évidence, a enchaîné David Goffin. I nitialement, j’avais prévu de rejoindre la Corée du Sud directement après l’Australian Open (NdlR: où l’équipe belge jouera en Coupe Davis les 4 et 5 février) ou de rentrer en Belgique pour me préparer si l’expérience tournait court. Au vu du programme et de ce qu’il s’est passé en Australie, cet événement est l’occasion de disputer des matchs pour se remettre dans le bain. Sinon, la préparation pour Rotterdam et Marseille aurait été longue sans rencontre…"
Avec quelles ambitions la tête de série numéro une du BW Open, qui rencontrera Kimmer Coppejans (ATP 220) mercredi pour son entrée en lice, se présente-t-elle ? "On va essayer d’aller le plus loin possible, comme partout. Le niveau est très haut. Je pense que les gens ne se rendent pas encore compte que, même dans les Challengers, le niveau est très fort. On le voit encore dans le tableau, ici. Chaque match sera difficile, on va faire le maximum. Jouer contre Kimmer au premier tour constitue une belle affiche. Dans mes souvenirs, on s’est joué une seule fois, lors du Challenger de Scheveningen (NdlR: victoire 6-1, 6-3 en 2014). On s’est souvent entraîné ensemble, je le connais bien et vice-versa."
Peu habitué à venir sur le circuit Challenger, David Goffin ressent la pression. "C’est surtout celle que je me mets à moi-même. Je veux vraiment bien faire. Que ce soit ici ou ailleurs, la pression reste la même. Et je vais essayer d’avancer dans le tournoi, match après match. Je me sentais bien en Australie, la forme revenait pas mal et mes premiers entraînements ici ont été bons. J’espère reprendre où j’en étais et commencer par une victoire qui pourrait me mettre en confiance pour la suite de la compétition. Mais, comme je l’ai dit, tous les matchs sont durs, c’est difficile de se projeter."
Remis de son intoxication – "je pouvais à peine tenir sur mes jambes" – et du décalage horaire, David a repris l’entraînement il y a trois jours. Dimanche, il a pu taper la balle sur le court central. "Les conditions de jeu sont très bonnes, comme les ATP 250 en indoor. Les terrains sont bien montés, on voit bien la balle avec les couleurs. Le Blocry est un endroit que je connais bien parce que je suis déjà venu m’entraîner plusieurs fois", conclut le joueur de 32 ans.
Tous les ingrédients semblent donc réunis pour le voir signer une bonne performance. Et si vous désirez assister à l’une de ses rencontres, il est grand temps d’acheter vos billets. D’après Christophe Dister, co-organisateur du BW Open, la vente des places bat son plein. "On commence à être bien rempli vendredi, samedi et dimanche. Donc pour les personnes qui veulent venir voir David en finale (rires), il ne faut pas tarder à vous rendre sur le site pour réserver les dernières entrées."