Quel visage montrera David Goffin en 2023 ?
Le Liégeois va reprendre la compétition face au Français Adrian Mannarino, ce lundi à l’Open de Caen.
- Publié le 12-12-2022 à 06h00
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L’année 2022 n’est pas encore terminée que tous les regards sont déjà tournés vers la saison 2023. Pour tous les joueurs pros du circuit, la préparation à cette nouvelle page blanche de leur carrière est déjà entamée.
David Goffin, avant de partir pour l’Australie et participer à la United Cup (du 29 décembre au 8 janvier), va, lui, alterner des séances en Belgique et à Monaco. Mais, comme l’année dernière, le Liégeois va s’aligner à l’Open de Caen, un tournoi exhibition où il défiera en quart de finale, ce lundi (pas avant 21 h), le Français Adrian Mannarino avant une éventuelle demi-finale contre l’Espagnol Roberto Bautista Agut. Alors qu’il y a douze mois notre compatriote s’était présenté dans le chef-lieu du Calvados avec de nombreuses interrogations suite à une longue période sur la touche à cause d’une blessure, ce ne sera pas le cas cette année. La question qu’on peut légitimement se poser c’est : qu’attendre de David Goffin en 2023 après une saison 2022 pleine de montagnes russes ?
Le physique ?
On croise les doigts…
Après une saison 2021 pourrie par les blessures (genou, cheville), l’année 2022 a permis à Goffin de retrouver de la sérénité par rapport à son physique. Malgré des petits bobos, tensions dans le dos à Rome et gêne au psoas à Roland-Garros par exemple, aucun gros pépin n’est venu le perturber.
Alors qu’il vient de passer la barre des trente-deux ans, l’aspect physique sera important à suivre du côté du Liégeois qui a vraiment besoin d’être en pleine possession de ses moyens pour proposer son meilleur tennis et ne pas se poser des questions.
Un titre ?
Tout à fait possible…
Depuis le début de sa carrière, David Goffin n’est pas une machine à décrocher les titres. En douze ans sur le circuit ATP, il a gagné six trophées : Metz et Kitzbühel en 2014, Tokyo et Shenzhen en 2017, Montpellier en 2021 et Marrakech cette année. Étoffer son palmarès doit représenter un de ses objectifs. Et notre compatriote est capable lors d’une bonne semaine de s’imposer dans un ATP 250. Y parvenir dans un ATP 500 ou un Masters 1 000 où la concurrence sera plus grande s’avérera bien plus compliqué. D’ailleurs notre compatriote n’y est arrivé qu’une seule fois, à Tokyo en 2017, lors de la plus belle période de sa carrière.
Une perf en Grand Chelem ?
Compliqué…
En s’inclinant en quart de finale de Wimbledon contre Cameron Norrie cette saison, le Liégeois a certainement laissé passer la plus belle chance de sa carrière de rejoindre le dernier carré d’un Grand Chelem. Avec la densité que propose actuellement le tennis masculin, mais aussi le classement actuel (ATP 53) de notre compatriote, qui ne lui permet pas de commencer les Majeurs comme tête de série, la mission de rejoindre les demi-finales semble bien compliquée. C’est peut-être sur le gazon londonien, où son talent naturel et son toucher de balle sont les plus visibles, qu’il peut rêver à une demi-finale en Grand Chelem.
La Coupe Davis ?
Impossible…
Si dans l’ancienne version de la Coupe Davis un petit pays comme la Belgique avec un grand David Goffin comme leader était parvenu à rejoindre par deux fois (2015 et 2017) la finale de l’épreuve, le nouveau format ne permet plus ce genre d’exploit. La multiplication des rencontres face aux grandes nations du tennis rend quasiment impossible une performance similaire pour notre pays, dont le réservoir de joueurs de haut niveau est trop bas.