Harris: «Malisse a un grand impact sur moi»
Lloyd Harris, belle surprise des quarts, vient d’Afrique du Sud et est le protégé de Xavier Malisse.
- Publié le 08-09-2021 à 06h39
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Xavier Malisse, retraité des courts comme joueur depuis 2013, s’est essayé au coaching notamment avec Tomic ou Bemelmans. C’est avec Lloyd Harris que le Courtraisien de 41 ans vit sa plus belle expérience d’entraîneur.
À l’US Open, le Sud-Africain jouera mercredi les quarts de finale face à Alexander Zverev. Une belle performance pour le joueur de 24 ans qui n’avait jamais passé le 2e tour en 11 Majors. En plus, à New York, son parcours était diabolique avec Khachanov, Shapovalov ou encore Opelka. «Avec son niveau actuel, il peut encore progresser, a expliqué Xavier Malisse à la RTBF. Son succès ne doit rien au hasard. Mais il ne faut pas non plus se bercer d’illusions. Il ne fera pas cela chaque semaine. Il faudra travailler dans les moments difficiles. Avec son tennis et son service, il peut réussir de grandes choses. Lloyd est capable de gérer les grands moments.»
Lloyd Harris est ravi. Il ne regrette pas une seconde sa rencontre avec Xavier Malisse via une connaissance en commun. L’habitant du Cap loue l’ensemble de son staff qui l’a motivé et fait suer durant le confinement.
«Cela fait plus de dix ans que je travaille avec Anthony, racontait Lloyd Harris. J’ai vécu tant de choses avec lui. Il est la colonne vertébrale de l’équipe.»
Grâce à Xavier Malisse, il s’est nourri d’excellents conseils pour franchir plusieurs caps. «Et puis, il y a Xavier. Il m’apporte beaucoup de fraîcheur lors des semaines où il m’accompagne. On s’entend vraiment bien. Je peux puiser de l’inspiration dans les idées qu’il me donne et obtenir des moyens de progresser. Je pense qu’avec les deux, j’ai trouvé un très bon équilibre. Xavier a eu une énorme influence dans l’équipe depuis qu’il l’a rejointe. Il a tellement d’expérience. Il a vécu ces situations. Il partage beaucoup avec moi. Il m’aide dans mon parcours pour viser toujours plus haut. Son impact est énorme. Aujourd’hui, je suis un joueur plus cohérent. Je m’efforce d’apporter la même qualité à chaque rencontre. J’ai toujours eu des qualités, mais je manquais de régularité.»
Son jeu a aussi gagné en maturité quand son entraîneur Anthony Harris lui a fait arrêter les autres sports. Il avait 15-16 ans lorsqu'il s'est mis à 100 % sur le tennis. Il s'est inspiré de Kevin Anderson, finaliste de l'US Open 2017 et de Wimbledon 2018. «Quand un compatriote l'a fait, cela renforce votre conviction.»