La belle semaine de Sandoran
Le duo Sander Gillé-Joran Vligen a atteint pour la deuxième fois de sa carrière le dernier carré d’un tournoi aussi prestigieux.
Publié le 16-08-2021 à 07h22
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WW2IRTOLTZC6TPVPCRUKBGL5CE.jpg)
Après une période un peu décevante où ils ont concédé quatre défaites lors de leurs entrées en matière à Wimbledon, Hamboug (ATP 500), les Jeux olympiques de Tokyo et Washington (ATP 500), Sander Gillé et Joran Vliegen ont retrouvé des couleurs, des sensations et un jeu plus consistant du côté du prestigieux Masters 1000 de Toronto. Vendredi, les deux Limbourgeois ont réalisé un véritable exploit en quarts de finale en dominant les Colombiens Juan Sebastian Cabal (ATP 7) et Robert Farah (ATP 6), troisième paire mondiale (6-7, 6-2, 10-8).
«Il s’agit de l’une de nos plus belles victoires, confiait Joran Vliegen juste après cette rencontre. Nous sommes non seulement parvenus à produire un niveau de jeu très élevé du début à la fin, mais nous avons surtout très bien joué tactiquement. Toutes les pièces du puzzle se sont imbriquées. Nous étions la meilleure équipe sur le terrain et je trouve dès lors que c’est mérité. Ils sont n°2 ou 3 au monde, mais surtout, ils ont déjà tout gagné ou presque durant leur carrière. Nous sommes donc très heureux de ce résultat.»
Pour sa deuxième demi-finale dans un Masters 1000 après celle de Madrid en mai dernier, le duo Sandoran est tombé (6-3, 7-5) face à une autre des meilleures paires au monde, celle composée de l’Américain Rajeev Ram (ATP 10) et le Britannique Joe Salisbury (ATP 9), finaliste à l’Open d’Australie en février.
«Nous leur avons donné quelques points, expliquait Sander Gillé. Ils n’ont même pas dû les gagner, et c’est dommage. Eux n’ont pas fait de cadeaux. Ce n’est pas pour rien qu’ils figurent tous les deux dans le Top 10. Et c’est ce qui fait la différence dans une demi-finale à ce niveau. Les Jeux olympiques avaient été une déception. Ces dernières semaines, la balle était souvent retombée du mauvais côté du filet. Ici, ce ne fut pas le cas. C’est la première fois que nous disputions ce tournoi et nous avons rivalisé avec les meilleures paires du monde. Cela ne peut que nous encourager à persévérer, car si nous maintenons ce niveau, chaque match sera à notre portée»
Dans quelques jours, quand ils jetteront un regard sur leurs prestations canadiennes, Sander Gillé et Joran Vliegen pourront avoir le sourire : «Cette demi-finale, cela reste un très bon résultat, poursuivait Joran Vliegen. Nous avons disputé de bons matchs, contre d’excellentes paires et c’est le niveau auquel nous aspirons. Nous devons avoir confiance en nos capacités et continuer dans cette voie.»
Ce sera l’occasion dès cette semaine au Masters 1000 de Cincinnati où Sandoran défiera au premier tour le duo Koolhof-Struff.