Max Verstappen domine un “vrai GP de Monaco”
Fernando Alonso et Esteban Ocon ont complété un podium sans surprise.
- Publié le 28-05-2023 à 18h05
- Mis à jour le 28-05-2023 à 18h08
:focal(1907.5x1280:1917.5x1270)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ISBNULXSNNHMTOFH5JC42OQHEM.jpg)
Les trois premiers au départ ont terminé dans le même ordre 78 tours et près de deux heures plus tard, ce dimanche après-midi du côté de Monaco.
Un GP très ronronnant, sans réelle histoire, jusqu’au moment où la pluie a fait son apparition au 52e tour. On a dès lors assisté à un festival de glissades, d’abord en slicks avec les monoplaces les plus rapides du monde roulant au ralenti, puis en intermédiaires voire en full pluie. Des conditions chaotiques dans lesquelles Carlos Sainz et les pilotes Ferrari ont encore perdu quelques plumes, Charles Leclerc et Carlos Sainz terminant à de décevantes 6e et 8e places.
Lewis Hamilton en a quelque peu profité après avoir signé le meilleur tour en course. Mais le Britannique échouait néanmoins au pied d’un podium sur la plus haute marche duquel Max Verstappen montait pour la 39e fois de sa carrière, la deuxième en Principauté après 2021.
"J'ai crains la crevaison en touchant le mur."
“Wouaw, cela a été un vrai GP de Monaco, s’exclamait le pilote Red Bull. Cela m’a paru fort long, mais tout a été parfait. J’ai dû garder plus longtemps que prévu mes gommes mediums car je savais que la pluie allait arriver. J’ai eu une petite crainte de crevaison quand un dérapage s’est terminé légèrement contre les glissières, mais finalement c’est passé. C’est toujours génial de s’imposer ici, encore plus quand la course a été difficile. ”
Deuxième, Fernando Alonso signe son sixième podium consécutif pour Aston Martin sans jamais avoir pu toutefois menacer le vainqueur : “On a perdu la course dans le dernier secteur en qualifications, estimait l’Espagnol. Je suis parti en pneus durs pour tenter autre chose et donc il m’a été difficile de tenter quelque chose au premier freinage. Max s’est logiquement envolé. Il a piloté superbement. Bravo à lui. Quand il s’est mis à pleuvoir sur une partie du circuit, j’ai fait le pari que cela allait vite s’arrêter en chaussant les slicks mediums. Un mauvais choix. J’ai dû repasser par la pitlane pour mettre les intermédiaires. Mais heureusement je n’ai pas perdu la deuxième place. C’est la seule chose que je pouvais tenter aujourd’hui. ”
"Cela faisait longtemps que je n'étais plus monté sur le podium."
Troisième, Esteban Ocon était peut-être le plus heureux au moment de serrer la main du prince. “Cela faisait longtemps que je n’étais plus monté sur le podium, cela va faire du bien à toute l’équipe Alpine, se félicitait le Français. Tout s’est déroulé parfaitement depuis les premiers tours de préparation dans le simulateur. Un week-end de rêve se terminant avec le meilleur résultat possible. ”
Suivaient les deux Mercedes, avec un George Russell klaxonnant un moment derrière son équipier (il a même osé demander qu’il le laisse passer…), Pierre Gasly sur la seconde Alpine 7e coincé entre les deux Ferrari puis les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.
Une grosse averse aura réussi à nous réveiller et pimenter la fin de Grand Prix, mais pas à bouleverser la hiérarchie, aucun accident n’étant à déplorer et la voiture de sécurité restant donc dans la pitlane au grand dam de certains stratèges. Il aurait de toute manière fallu plus que cela pour arrêter un Max Verstappen impérial à domicile.