Spa Rally: Thierry Neuville en attraction
Neuville ouvrira la route au Spa Rally sur sa BMW M3 devant les trois candidats à la victoire absolue et leurs Rally2.
Publié le 03-12-2022 à 06h00
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Ce week-end, on boucle à Spa. Les ceintures et la saison 2022 du BRC, le championnat de Belgique des rallyes. Avec une grosse cerise sur le gâteau : la présence au départ, pour la deuxième fois cette saison après Ypres, de Thierry Neuville. Pas question cette fois de jouer la gagne pour notre ambassadeur mondial s’offrant une petite récréation et une belle campagne de promotion au volant d’une de ses deux BMW M3 Groupe A, une propulsion que sa structure Lifelive mettra en location à partir de 2023. Objectif : se faire plaisir tout en régalant le public de passages tout en glisse.
Si notre quintuple vice-champion du monde, de retour à Spa après quasiment dix ans d’absence, sera assurément le vainqueur à l’applaudimètre et au nombre de demandes de photos et d’autographes, la victoire finale se jouera entre trois plus modernes tractions intégrales de type Rally2.
Sacré champion de Belgique au Condroz où il avait malheureusement été contraint à son seul abandon de l’année, le Français Stéphane Lefèbvre aura à cœur de fêter son premier titre dignement sur les terres du préparateur belge de sa Citroën C3, DG Sport. Le Nordiste devra pour cela venir à bout principalement de la Hyundai i20 BMA de Grégoire Munster, tout auréolé de son premier succès mondial WRC2 au Japon. Vice-champion de Belgique, le Malmédien Gino Bux, toujours épaulé par Nicolas Gilsoul, tentera de jouer les arbitres et de pouvoir viser son premier succès national au volant de sa Skoda Fabia SXM.
Le peloton de chasse sera composé des trois autres C3 DG Sport de Cédric De Cecco, généralement très rapide dans son jardin, du jeune Maxime Potty et du meilleur Master, Jos Verstappen, papa de qui vous savez. Pour sa deuxième apparition sur la Skoda issue des ateliers familiaux, Charles Munster espère se rapprocher d’eux.
En l’absence d’Adrian Fernémont, dont la collaboration avec San Mazuin s’est malheureusement achevée, de Vincent Verschueren (GoDrive a mis la clé sous le paillasson) ou de Sébastien Bédoret (en panne de budget), en attendant le retour avec la nouvelle Skoda de Ghislain de Mevius, la Porsche de Cédric Cherain pourra encore viser un top 5. Même si le parcours plus sinueux et technique lui sera moins favorable qu’à Huy où il a réussi l’exploit de finir deuxième et premier Belge, le Liégeois pourra viser mieux que la victoire et le titre en GT face à l’autre 997 d’Henri Schmelcher.
Les couronnes doivent par contre encore tomber en Stellantis Cup (l’Allemand Marijan Griebel est grand favori), en Junior, où Tom Rensonnet n’a plus qu’à signer sept scratches pour être couronné en l’absence du leader Gilles Pyck, et en 2WD Trophy, où on assistera à un dernier duel entre le Néerlandophone Stefaan Tsjoens (Clio) et le Liégeois Bruno de Wilde qui a troqué pour son anniversaire sa vieille Honda Civic contre une plus moderne Peugeot 208 R2.
Tout ce petit monde en découdra durant deux jours sur 18 spéciales avec comme principal mot d’ordre après les récents tragiques événements : la sécurité. Les organisateurs l’ont rappelé : ils n’hésiteront pas à arrêter ou annuler une spéciale si des spectateurs sont mal placés.