Rallye de Wallonie: le Français Lefèbvre, cible des pilotes Skoda
Le leader français retrouve les ténors belges sur un parcours simplifié.
Publié le 30-04-2022 à 07h13 - Mis à jour le 30-04-2022 à 07h32
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Organisé pour la deuxième fois en moins de sept mois en raison de la pandémie, le Rallye de Wallonie, dont on célèbre la 38e édition, retrouve ce week-end sa date habituelle. Mais plus son onéreuse formule sur trois jours. Le show avec deux passages au sommet de la Citadelle a été reporté du vendredi au samedi soir. De quoi sans doute attirer encore plus de monde dans ce lieu culte du rallye belge.
Le parcours a été simplifié pour des raisons essentiellement de coûts avec trois spéciales (Mohiville, Natoye et Crupet en plus de la Citadelle) à disputer à autant de reprises ce samedi et trois boucles de trois autres (Eghezée, Fernelmont et Vedrin) ce dimanche.
Du côté du plateau, on a perdu quelques voitures certes, mais on reste dans la moyenne nationale avec 82 équipages attendus.
Un total de dix-huit Rally2 représentant cinq marques figure sur la liste des engagés. À l’exception de Grégoire Munster, tous les ténors belges sont présents. Mais ils pourraient encore devoir subir la loi de Stéphane Lefèbvre. Lauréat au Haspengouw et au South Belgian, le Français, invaincu chez nous depuis le début d’année, aura à cœur de signer la passe de trois sur une épreuve qu’il découvre. Même si la Croatie ne s’est pas passée comme espéré pour le pilote de la Citroën C3 DG Sport (6e en WRC2), le Nordiste aura l’avantage d’être bien dans le rythme.
Fernémont veut se relancer dans son jardin
Vainqueur en 2010 et 2021, Adrian Fernémont (Skoda) aura néanmoins à cœur de le cueillir à froid. Après un début de saison n’ayant pas répondu à ses attentes, le régional de l’étape veut profiter du rallye se disputant dans son jardin pour renouer avec le succès et se relancer dans la course au titre. On peut en dire autant de Ghislain de Mevius battu non seulement par la référence mondiale Lefèbvre mais aussi par le débutant dans la catégorie Gino Bux, toujours surprenant deuxième du championnat malgré son abandon précoce à Tielt.
En théorie, on devrait assister à un match à quatre entre le Français et les trois pilotes de Fabia. On ajoutera tout de même la VW Polo de Vincent Verschueren. Sur sa lancée du TAC, le Flandrien se souvient qu’il avait gagné ici en 2018.
La Citroën DS3 WRC de Kris Princen, de retour au Wallonie après de nombreuses années d’absence, pourra-t-elle arbitrer les débats? On est impatient de le découvrir. Niels Reynvoet (Fabia), Pieter-Jan Michiel Cracco (Hyundai), Maxime Potty (C3) et Sébastien Bédoret (Ford Fiesta) voudront quant à eux confirmer les belles choses montrées au TAC Rally en visant le Top 5.
Un objectif similaire pour les deux grands potes, Cédric De Cecco (C3) et Cherain (sur le podium des trois dernières éditions), dont la Porsche RGT, victorieuse dimanche dernier à l’entraînement au Salamandre, devrait trouver en Wallonie un terrain idéal pour libérer ses chevaux et régaler le nombreux public avec une bande son vous donnant des frissons.
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