Neuville peut toujours rêver de podium
Que Sébastien Loeb mène la danse en Allemagne, n’étonnera personne. Quant à Thierry Neuville, son podium reste d’actu.
Publié le 25-08-2012 à 07h00
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C’était cousu de fil blanc, justement la couleur du vin provenant des vignes à flanc de coteaux dans lesquels le rallye d’Allemagne a serpenté toute la journée, hier. Pas de pluie surprise pouvant perturber la donne, une mécanique fiable et un pilote irréprochable: comme prévu, Sébastien Loeb s’est d’emblée positionné en patron de cette épreuve.
«Ce fut une journée impeccable, reconnaissait d'ailleurs l'Alsacien après les 6 spéciales du jour (138km). Tout s'est déroulé à merveille et on a réussi à creuser un écart raisonnable. Je suis content car on a vite vu que les Ford étaient bien dans le coup. Je pense d'ailleurs que les performances des deux voitures sont assez proches. Leurs pilotes sont peut-être moins un peu moins constants que moi, mais c'est serré. D'ailleurs, 20 secondes d'avance, c'est pas mal, mais cela ne laisse pas non plus trop de droit au relâchement et encore moins à l'erreur, ce week-end. Un moteur calé au départ ou un tête à queue et tout peut être à refaire. Prudence donc…».
D’autant que mine de rien, poussière, graviers, bordures sur routes étroites, les pièges sont relativement nombreux sur un parcours qui abordera aujourd’hui entre d’autres secteurs chronos, la célèbre Arena Panzerplatte, soit 46,54 d’une traite dans un camp militaire. Un menu proposé deux fois, à 10h52 et 17h37!
«Je redoute un peu ces deux passages, avoue un Thierry Neuville, irréprochable hier et à 5,1 secondes de son objectif: le podium. Je n'ai pas l'expérience des autres sur ce terrain et je n'ai pas leur habitude de la gestion des pneus. Or, sur de telles distances, ce sera déterminant. J'ai peur de les «flinguer» trop vite. Je m'attends à perdre pas mal de temps là-bas donc si je veux garder le cap, il faudra en reprendre ailleurs».
S’il roule ce week-end comme hier, le pilote du Citroën Jr Team doit pouvoir atteindre son but. Car il n’a rien lâché, vendredi.
«C’est vrai, sinon un petit souci permanent de commande de boîtes de vitesses qui fut plus déconcentrant que pénalisant au chrono, un petit tête à queue ou un tout droit, on a vécu une belle première journée sur asphalte en DS3. Je ne suis toutefois pas encore en totale osmose avec l’auto. Je cherche encore la meilleure façon de l’exploiter. Malgré ça, avec Nicolas (Gilsoul, copilote) on a été rapides et réguliers. Mais si je veux le podium visé, il faudra rouler encore plus vite ce week-end et éviter toute erreur. Une équation facile à décrire, mais délicate à réaliser, croyez-moi».
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