Van Doren et les Red Lions sont prêts à défier les Pays-Bas: “On mettra l'amitié de côté”
Arthur Van Doren a tout gagné contre les Pays-Bas et en club, outre-Moerdijk.
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Publié le 27-01-2023 à 09h21 - Mis à jour le 27-01-2023 à 09h31
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Le remake de la finale de la Coupe du monde 2018 est l’un des matchs les plus attendus sur ce Mondial 2023. Le stade sera identique. L’enjeu diffère vu que le vainqueur s’assure ‘juste’ une place en finale. Les acteurs ont peu changé côté belge. Seuls Van Oost et Cosyns n’étaient pas présents lors du premier grand titre belge. Côté néerlandais, Jeroen Delmee doit composer avec une nouvelle équipe. Onze joueurs ont rejoint l’effectif qui a été vidé de ses stars comme Hertzberger, Bakker, Verga, Schuurman, Baart, Kemperman, Pruijser, van der Weerden, de Voogd, de Mol et van den Ven.
Blessé au dos en début de tournoi, Arthur Van Doren a retrouvé 100 % de ses facultés depuis les quarts de finale. Sa présence sera décisive pour les Red Lions. Outre ses qualités intrinsèques, le maître à jouer belge évolue dans le championnat des Pays-Bas pour la cinquième saison. Avec Bloemendaal, il a remporté trois titres de champion en Hoofdklasse, deux Coupes d’Europe des clubs (EHL) et le… respect de tous ses adversaires. C’est à Bloem' qu'il a reçu ce rôle d’électron libre, reconnaissance suprême de son statut de légende vivante.
Arthur Van Doren, vous êtes les plus néerlandais des Belges avec vos cinq saisons à Bloemendaal…
”À la base, je partais pour deux ans, car j’avais besoin de relever un nouveau challenge après avoir gagné quatre titres avec les Dragons. Ces deux ans sont devenus trois, puis cinq, puis six… J’ai vécu beaucoup de grands matchs. Là-bas, tout est plus grand : la pression des médias, les tribunes, les attentes, l’engagement,… Mais, la Belgique offre aussi un championnat très fort. Il y a match entre la Division Honneur et la Hoofdklasse.”
Avez-vous trouvé à Bloemendaal ce que vous étiez venus chercher ?
”Oui, je voulais découvrir un autre environnement sportif avec une culture très particulière et des profils de joueurs différents. L’expérience a plus que répondu à mes attentes.”
Avez-vous noué des amitiés sincères ?
”On se voit facilement en dehors des terrains. On boit un café ou on se promène. Nous sommes toujours heureux de nous voir.”
Avez-vous eu beaucoup de contacts avec eux à Bhubaneswar ?
”J’ai entendu ou félicité l’un ou l’autre, mais nous n’avons plus de contact depuis les quarts de finale.”
Vendredi, quels sont vos coéquipiers de club qui seront face à vous ?
”Brinkman, Croon, Beins, Wortelboer, le deuxième gardien et les réservistes évoluent tous à Bloemendaal. On mettra l’amitié de côté.”
Quels sont les profils les plus dangereux ?
”Les Pays-Bas forment surtout un bon collectif. Leur système constitue leur plus grande arme. Au niveau individuel, Croon et Brinckman sont à surveiller. Croon est l’un des meilleurs à l’entraînement avec sa technique. Brinckman sait tout faire. Quand il touche la balle, le danger est permanent.”
Est-il possible pour un camp comme pour l’autre de créer de réelles surprises en demi-finale ?
”Je n’attends pas beaucoup de surprises. La rencontre sera fermée par deux bonnes équipes structurées. Je les connais très bien. Je sais ce qu’ils sont capables de faire. Nous les avons souvent affrontés ces dernières années. L’ambition de leur jeunesse devra être contenue. L’équipe a changé, mais pas sa philosophie. Tout part des deux côtés du terrain par une structure défensive affirmée. Les jeunes d’en face seront sûrement plus à l’écoute des consignes.”
Où se situera la clef de la rencontre ?
”Pour gagner, nous devrons bien gérer les moments creux et être efficaces lors de nos moments forts. Soyons surtout bons à la balle.”
L’histoire récente tourne à notre avantage. Quel en sera l’impact ?
”Par le passé, nous avons souvent trouvé la solution face à eux. Les matchs sont très différents, car la pression est rarement la même. Nous avons un avantage que nous devrons utiliser. Sur les Coupes du monde et Jeux olympiques, nous les avons battus depuis les Jeux de Rio.”
Acceptez-vous le rôle de favoris ?
”J’ai lu dans la presse néerlandaise qu’ils estimaient qu’ils n’avaient pas grand-chose à perdre. Ils nous laissent l’étiquette du favori. Cela ne change rien. Nous ne nous endormirons pas. Nous n’avons pas l’habitude de lire de telles déclarations venant des Pays-Bas.”
Last but not least, êtes-vous prêts à disputer une phase de shoot out ?
”Nous viserons la victoire au terme des 60 minutes. Là aussi, nous avons un avantage avec Vinchou (Vanasch). À l’entraînement, c’est super pénible de lui en mettre un. Il est vraiment très fort. Nos adversaires le savent.”
Les Reds, les rois des demis