«La défaite ne nous affecte plus…»
Le Français Benoît Cachenaut a récupéré une place de titulaire dans l’effectif tubizien, après un passage à vide difficile à gérer.
Publié le 07-03-2020 à 06h02
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TUBIZE: De Bie, Depotre, Van Onsem, Delhaye, Tawaba, Lokando, Aarab, Garcia, Cachenaut, Bouchentouf, Gueulette, Di Chiello, Mukanya, El Omari, Toure, Ali Moussa, Keita, Gonen.
Observations: Célestine, Aoulad, Vanhoutte et Goudiaby sont suspendus. Lufira (genou) et Rigoni (ischios) et Decostere sont blessés. Ce dernier souffre de trois côtes cassées, suite à la rencontre à Dender et est toujours hospitalisé à Alost.
Tout ou presque a changé depuis le succès au match aller de Tubize au Tivoli. Les buteurs à l'époque se nommaient Garlito et Saenz, deux joueurs qui ne font plus partie du noyau. Pour Benoît Cachenaut aussi, la donne est différente. De titulaire incontestable avec Sylvain De Weerdt qui l'avait amené dans la cité du Betchard, le Français est passé à un statut de remplaçant lorsque Demol a repris l'équipe en main. « Et lorsque je suis monté au jeu lors de la première rencontre à dix minutes du terme, j'ai marqué un own goal.»
Il s'est senti un peu mis de côté, avant de retrouver une place dans le onze de base. «J'avais déjà connu ça à la Real Sociedad, où je me retrouvais sur le banc après de bonnes prestations.»
Il a ensuite reçu sa chance et a su la saisir. «Au final, le départ de Sylvain De Weerdt m'a permis de sortir de ma zone de confort. Je me disais que j'allais de toute façon tout jouer. Puis avec le nouvel entraîneur, j'ai voulu prouver que je méritais ma place. Que ce n'était pas juste parce que Sylvain m'avait emmené avec lui. Contrairement au début de saison où je pouvais paraître un peu nonchalant, je suis devenu un vrai guerrier sur le terrain. Je ne lâche désormais plus rien. Cette expérience sur le banc, ça m'a forgé une mentalité.»
C'est justement cet esprit qu'il aimerait insuffler à ses coéquipiers. «Nous devons en effet retrouver notre caractère. À Dender, on a trop couru dans le vide, personne ne parlait, ça manquait de caractère et de détermination. Au final, les défaites ne nous affectent presque plus. Comme si on acceptait notre sort», regrette Benoît Cachenaut.
C'est pourtant cet esprit de révolte qui avait permis aux Brabançons wallons de vaincre Dender et le RWDM en décembre, puis Dessel à la reprise. «Il faut avoir cette envie d'arracher les ballons et de remporter les duels. Nous l'avons un peu perdu depuis notre défaite contre l'Olympic 3-0 et le partage contre Rupel Boom alors qu'on menait à la marque en supériorité numérique.»