Croisé: «On sait d’où l’on vient»
La fin de la galère pour Tubize après la victoire face au FC Liège? On ne s’enflamme pas du côté de la direction.
Publié le 05-11-2019 à 07h40
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Dix journées, dix points. C’est le bilan des Tubiziens en ce début de saison en D1 amateurs. Très vite mis dans le bain après les victoires à La Louvière-Centre et face au RWDM, les Sang et Or ont ensuite connu une période de doutes. La victoire contre le FC Liège (1-0) a au moins permis de stopper la mauvaise série.
Mais le directeur général tubizien ne s'enflamme pas. «Pour Seraing et Deinze, deux équipes qui jouent le haut du tableau, on savait que ça allait être difficile. Ici, face à Liège, on avait un adversaire à notre portée. La victoire nous fait du bien, mais on ne doit pas s'en contenter, note Josselin Croisé. Il faut tirer les leçons de cette série de cinq défaites et s'appuyer sur ce qui a été bien fait contre Liège. Je pense au bon état d'esprit, qui nous a parfois fait défaut, et à la solidité défensive. L'efficacité également, avec un seul but mais qui rapporte trois points.»
Tubize a fait table rase de son passé en D1B. À raison, car il ne reste plus rien de tout cela aujourd'hui au stade Leburton. «On sait d'où l'on vient. Le 15 juillet, on n'avait plus de staff ni de joueurs. On a dû tout remettre en place très rapidement, avec une préparation raccourcie et des joueurs qui arrivaient au compte-gouttes. On est clairement parti avec un handicap.»
Tubize fait confiance à ses jeunes et n'a, de toute manière, pas le choix. Samedi, la moyenne d'âge de l'équipe au coup d'envoi était de 24 ans, avec Aarab (31 ans) pour alourdir l'addition. «Et on avait également trois 2001 et un 2000 sur la feuille. On doit composer avec ces jeunes du coin qui ont envie de se démener pour Tubize. Ce ne sont pas des joueurs d'expérience, pour la plupart. Huit d'entre eux ne sont d'ailleurs rémunérés qu'à la prime de match. Mais c'est une bonne manière d'accumuler de l'expérience. Il y a trois mois, la plupart ne se connaissaient même pas.»
Attirer les sponsors
Administrativement, Tubize se remet également en ordre. «Ce n'est pas facile lorsque l'on passe de 6 temps pleins à seulement 2. Mais on avance. On avait notre premier repas VIP samedi face à Liège. L'idée, c'est d'attirer les sponsors. On sait qu'il y a encore beaucoup de travail et que cela ne paraît peut-être pas sexy. Mais si un sponsor veut nous rejoindre dans l'aventure, il est le bienvenu.»