D1 amateurs: Quatrième défaite de suite, Tubize a encore beaucoup de travail
Sur un terrain lamentable, Tubize s’est bien battu face à Seraing. Mais il manque toujours l’essentiel: le réalisme.
Publié le 21-10-2019 à 06h26
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Tubize - Seraing: 1-2
Arbitre: Antoine Urbain.
Cartes jaunes: Goudiaby, Kilota.
Buts: Sanogo (30', 0-1), Mroivili (45'+1, 0-2), Van Onsem (80', 1-2).
TUBIZE: De Bie, Decostere, Tawaba, Aarab, Rigoni, Goudiaby, Garlito, Saenz (53' Movoto), Ali Moussa (46' Nanizayamo), El Omari (61' Van Onsem), Touré.
SERAING: Werner, Swers, Faye, Boulenger, Kilota, Labylle, Sabaouni, Mroivili, Sanogo, Cascio (71' Al Badaoui), Gueye.
Tubize a entamé ce match avec six changements par rapport au déplacement au Patro. Un choix? Pas vraiment. «Il faut qu'on se stabilise, c'est vrai. Mais entre les blessés et le suspendu, il fallait bien faire avec les joueurs à ma disposition», lance Sylvain De Weerdt (T1). Cela s'est vu dans le jeu déployé par les Tubiziens sur une pelouse dans un état lamentable. Un jeu plus direct, moins combinatif, avec plus d'occasions franches à la clé.
Dès l'entame, De Bie a dû s'employer pour empêcher le but serésien. Touré et Saenz, en face-à-face avec Werner, ont loupé l'occasion de prendre l'avantage avant le but de Sanogo, qui a chipé le ballon à Goudiaby dans le rectangle pour faire le 0-1. Et alors qu'Ali Moussa était sorti, blessé, trois minutes avant la pause, Mroivili a fait 0-2 face à… dix Tubiziens. «Je voulais attendre la pause parce que plusieurs joueurs étaient potentiellement blessés et je ne voulais pas que ce changement me pénalise pour la suite. Mais à 10, 11 ou 24, on l'encaisse ce but…»
Seraing a activé le pilotage automatique en deuxième période. Une petite boulette de Werner, qui a relâché le ballon devant Van Onsem, a relancé les Tubiziens, à dix minutes de la fin. Mais c'est une quatrième défaite consécutive pour Tubize, qui n'arrive pas à se défaire de la zone rouge. «En gérant mieux nos occasions à 0-0, le match aurait été différent, note Sylvain De Weerdt. Notre problème, c'est la prise de références dans la surface. Si on avait joué comme au Patro, je serais inquiet. Mais mes gars se sont donnés à 100%. On a retrouvé notre identité. Avec un peu de travail, on peut y arriver.»