De Bruyne maudit, Silva décisif et Barella mordant : les notes des joueurs après la victoire de City contre l'Inter

Mordant en début de rencontre comme il avait pu l’être contre le Real avec un petit enroulé délicieux venu lécher le montant, sa perte de balle face à Dimarco a marqué une rupture dans son match. Le tonique italien est souvent venu plonger dans son dos pour inverser le rapport de force. Mais le Portugais a choisi son moment : son centre en retrait dévié a permis à Rodri de marquer. Et il a ensuite renoué avec ses standards, par sa technique et sa hargne contagieuse.

De Bruyne 5/10

Est-il destiné à être maudit en finale de Ligue des champions ? Deux ans après avoir quitté Porto dans le brouillard la faute à un tampon avec Rüdiger après une heure de jeu, le Gantois a tenu quasiment deux fois moins longtemps. Cette fois, le pépin est musculaire et le Diable s’est tenu l’arrière de la cuisse droite après une frappe enroulée trop molle. KDB a tenté de poursuivre mais sa dernière action, un centre raté qui ne lui ressemble pas, a cruellement scellé sa soirée où il n’a trouvé Haaland qu’une fois, pour une occasion brûlante.

Haaland 4/10

Une fois, en première période, il a été en mesure de desserrer l’étau en faisant parler sa puissance sur son seul relais de la soirée avec De Bruyne. Mais sa frappe, violente, était trop axiale pour tromper Onana, impeccable. Face à Acerbi, un vrai client dans les airs, il a semblé isolé. Et pour la première fois de sa carrière, il a enchaîné trois rencontres de Ligue des champions sans marquer.

Onana 6/10

Son jeu au pied a été plutôt inégal alors qu’il est peut-être le meilleur portier du monde dans ce registre. Il met parfaitement en échec Haaland en restant sur ses appuis pour sortir ce ballon de sa main gauche. Son seul arrêt de la première période. Impuissant sur le but de Rodri, sa parade devant Foden a permis de maintenir un espoir de retour. En vain.

Barella 6/10

Il court, il râle, il récupère des ballons, il mord les mollets, il harangue ses partenaires. Et puis il recommence. Irréprochable au niveau de son activité et de sa générosité. Il a par contre manqué de lucidité quand il s’est précipité pour essayer de lober Ederson. Il a logiquement fini par baisser un peu le volume en seconde période.

Lautaro 5/10

Sa première période a cruellement manqué de relief. Si, défensivement, il a beaucoup travaillé en multipliant les courses, il s’est distingué par des mauvais choix. De dribble quand il se fracasse sur Dias ou de course quand il gêne Brozovic nettement mieux placé que lui. Pouvait-il faire mieux quand il a récupéré le ballon suite à la mésentente entre Akanji et Ederson que de frappe sur le gardien ?