”L’entraîneur aurait pu être plus dur avec nous parfois” : pour la première fois, certains Diables critiquent le travail de Martinez

Pour la première fois, Roberto Martinez a été (gentiment) critiqué par des anciens Diables.

La Rédaction
Portuguese head coach Roberto Martinez pictured at the start of a soccer game between the Luxembourg national team and Portugal's national team, at Stade de Luxembourg, Sunday 26 March 2023, the second (out of 8) Euro 2024 qualification match. BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR
BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR

Pour beaucoup de Diables rouges, la Coupe du monde au Qatar aura été un tournant. Après l’élimination en phase de poule, près de cinq joueurs ont arrêté l’équipe nationale : Alderweireld, Chadli (qui n’était pas présent), Mignolet, Witsel et Eden Hazard. Sans oublier Roberto Martinez qui avait choisi de ne pas prolonger l’aventure.

Une vraie page s’est donc tournée. Pour le documentaire One for all, Witsel, Lukaku et Courtois sont revenus sur ce fiasco hivernal. Les trois piliers de l’ère Martinez n’ont d’ailleurs pas manqué de commenter le travail du Catalan. Et d’y émettre, une fois n’est pas coutume, quelques réserves sur le management de l’entraîneur. “L’entraîneur aurait pu être plus dur avec nous parfois. Nous l’avons rarement vu nerveux”, a expliqué Axel Witsel. “Il aurait pu nous pousser davantage, attirer l’attention sur les faits. Un footballeur doit être capable d’accepter les critiques”, a reconnu Romelu Lukaku.

S’ils reconnaissent le travail du coach, ils sont donc unanimes pour dire qu’il était temps de voir autre chose en équipe nationale. En revanche, les trois joueurs sont unanimes : il n’y a eu aucune bagarre dans le vestiaire des Diables. Ils contredisent donc la version de L’Equipe qui avait assuré qu’il y avait eu des échauffourées après la défaite contre le Maroc. “Foutaises”, a déclaré Lukaku. “Un mensonge”, répond Courtois. Le gardien adresse tout de même un tacle appuyé à la fédération. “Ils ont fait preuve d’amateurisme”, poursuit la Pieuvre. “Notamment à propos de la communication de crise qui a suivi.”

Cette communication a rendu crédible les affirmations du journal français. Ce qui a créé un climat médiatique délétère. “La presse était très négative, cela s’infiltre inconsciemment dans l’équipe”, assure Courtois. Tandis que Lukaku pense qu’il n’était pas possible “de devenir champion du monde si tout le monde est contre vous.”

One for All sur Amazon Prime: les Diables en toute intimité, Lukaku révèle qu'il a un deuxième enfant

Football : Les directs du jour

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...