Un an plus tard, le but du déclic pour Jérémy Doku : « Il va retrouver de plus en plus de sensations »
L'absence de son coéquipier Martin Terrier, blessé, va permettre à l'ancien Mauve d'accumuler du temps de jeu.
Publié le 08-01-2023 à 17h41
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Tant que le physique va, tout va. C’est un peu l’adage de Jérémy Doku et de ses jambes à propulsion qui lui permettent de mettre le feu dans les défenses adverses lorsque les muscles tiennent le choc. Tantôt les mollets, tantôt le genou, tantôt les ischios : l’ailier n’a pas été gâté par les pépins physiques ces deux dernières saisons, où il a dû s’absenter lors de 41 rencontres. Mais son karma semble désormais lui réserver des jours meilleurs.
La petite danse de ce samedi soir en Coupe de France à Bordeaux, pour célébrer son premier but de la saison, a laissé transparaître tous les sentiments qui se sont entrechoqués dans sa tête. La joie libératrice de marquer pour la première fois depuis le 2 janvier 2022 (aussi en Coupe de France) ; le bonheur d’offrir la qualification au Stade Rennais (1-2) ; la satisfaction d’enfin parvenir à enchaîner les matchs ; et l’excitation à l’idée de pouvoir réitérer très prochainement ce genre de performance.
« Il est encore jeune »
"Jérémy a été récompensé, car il a fait une bonne entame de deuxième mi-temps, à la fois avec et sans le ballon, a commenté son entraîneur Bruno Genesio. Il a corrigé ce qui n’avait pas forcément très bien fonctionné en première période. C’est bien pour lui qu’il ait marqué. Mais au-delà de son but, il a amené beaucoup de dangers sur le côté gauche au début du deuxième acte."
Déjà présent sur le terrain contre Nice durant près d’une heure lundi dernier, après avoir remplacé le malheureux Martin Terrier (écarté pour 6 à 8 mois), Doku a cette fois endossé un rôle de titulaire contre les Bordelais. "C’est un garçon qui, je le rappelle, est encore très jeune et qui a encore besoin de se former, d’apprendre les principes de haut niveau. Avec l’accumulation des matchs, il aura forcément plus de temps de jeu, ce qui lui permettra de retrouver de plus en plus de sensations", ajoute Genesio, heureux de pouvoir compter sur le Diable pour compenser un peu l’absence longue durée de Terrier, l’un de ses meilleurs éléments.
Il ne reste plus qu’à espérer que l’enchaînement des performances ne rime plus avec problèmes musculaires. Le travail intensif effectué l’été dernier à Tenerife, avec notamment l’ancien spécialiste français du 400 mètres Marc Raquil, porterait-il ses fruits ?
Celui qui a été acheté 26 millions € par Rennes en 2020 n’avait en tout cas plus été épargné aussi longtemps depuis la fin de la saison 2020-21, sa première en Bretagne après son départ d’Anderlecht.