La qualification, le niveau de jeu et Lukaku : les Diables, c’est le moment de nous rendre le sourire !
Face au Maroc ce dimanche (14 h en Belgique), les Diables rouges ont l’occasion de sortir le Royaume de la morosité, au moins l’espace de 90 minutes. Une belle victoire et on oublie tout ?
- Publié le 27-11-2022 à 09h27
- Mis à jour le 27-11-2022 à 09h38
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Un dimanche après-midi de la fin du mois de novembre. On prévoit de la pluie toute la journée. On ne sera pas loin d’une des journées les plus déprimantes de l’année. On pourrait la rendre plus triste encore en vous donnant la météo de Doha, mais on n’ira pas jusque-là. Heureusement, les Diables ont le super-pouvoir de balayer tout ça en sortant le Royaume de la morosité. Pour ça, une seule solution : battre le Maroc au stade Al-Thumama.
Un succès, un… neuvième de suite en phase de poules de la Coupe du monde, ouvrirait déjà les portes des huitièmes de finale. Il pourrait même assurer les Diables de la première place (il faut un nul dans l’autre match, Canada – Croatie), ce qui permettrait probablement de ne pas se farcir les Espagnols dès le deuxième tour. Jusqu’à présent en Coupe du monde, les pays du Maghreb ont bien réussi à la Belgique (succès contre le Maroc en 1994, l’Algérie en 2014, la Tunisie en 2018, mais aussi nul contre la Tunisie en 2002).
Lukaku ressemble à un lion en cage privé de nourriture
Mais le pays a besoin de plus qu’un succès et d’une qualification. On s’y est habitué et c’est le minimum syndical. Noblesse oblige pour le numéro deux mondial qui a longtemps régné sur la planète foot. Les supporters, une poignée dans le stade, beaucoup devant la télé, attendent aussi une prestation qui pourra les rassurer, loin du hold-up de la banque du Canada. Une prestation qui fera dire qu’un parcours sympa est possible. Une prestation qui donnera envie au monde de rallumer la hype noire-jaune-rouge.
Vendredi à l’entraînement, les Diables avaient le sourire. Celui de Romelu Lukaku était peut-être encore plus large. Le terrain lui avait manqué. Il donne l’impression d’avoir faim. Comme un lion en cage qu’on a volontairement privé de nourriture pour être plus spectaculaire dans l’arène. Le staff devra le retenir. Sauf immense surprise, il commencera sur le banc. Le revoir quelques minutes avec le maillot belge, pour la première fois depuis le mois de mars, pourrait donner un nouvel élan, surtout s’il démontre que le risque de rechute n’est pas aussi élevé qu’on peut le craindre. Jurisprudence de plein de joueurs depuis le début du tournoi oblige.
Et si on prévoyait un petit coin de ciel bleu sur la Belgique dimanche ?