Geoffrey Valenne, intérimaire amer au Standard : “J’aurais voulu vivre ce moment dont je rêvais dans d’autres conditions”
Le coach de 46 ans avait longtemps rêvé d’endosser le costume de T1. Mais il a pris une claque face au Cercle.
- Publié le 29-05-2023 à 16h49
Le petit banc du Standard avait des allures expérimentales, samedi soir, avec Geoffrey Valenne comme T1, Frazer Robertson comme T2 et Joseph Laumann comme T3. Un staff inédit qui n’a pu éviter la lourde défaite, dans le contexte très émotionnel du départ de Deila. “Je savais que la tâche serait difficile dès qu’on m’a annoncé que j’aurais l’opportunité de reprendre l’équipe, explique, de manière transparente, Geoffrey Valenne. D’un côté, j’étais surpris d’être catapulté T1 mais en même temps, non. J’aurais évidemment voulu passer ce premier cap en D1, dont je rêvais, dans d’autres conditions.”
Un cap dont celui qui est passé par brièvement par les Francs Borains et Charleroi rêve depuis longtemps. “On fait ce métier pour en arriver là. J’ai gravi tous les échelons au Standard, où j’ai commencé à travailler en 2009. Et je suis content d’avoir vu des jeunes du centre de formation sur le terrain ce samedi.”
"Je ne suis pas Ronny Deila et je ne veux pas l'être"
A-t-il quand même pu profiter un peu de ce moment particulier dans une carrière ? “Je suis content d’avoir la confiance du club. Je viens de vivre plusieurs journées compliquées mais enrichissantes. Il y a quand même un peu de fierté, oui.” Et des ambitions de revivre cette expérience à l’avenir ? “J’ai entamé la licence professionnelle et j’aimerais d’abord me stabiliser dans le staff de l’équipe première; Mais en ce moment, je dois mettre ma personne de côté pour le moment car c’est l’institution Standard qui prime. J’ai bien insisté sur ce point avec les joueurs : je ne suis pas Ronny Deila et je ne veux pas l’être.”