Un titre, l'Europe ou encore le stade : les cinq défis de l'Union pour continuer à grandir
L'Union Saint-Gilloise a encore une belle marge de progression.
Publié le 01-05-2023 à 19h04
L’évolution de l’Union depuis l’arrivée des investisseurs anglais en mai 2018 a été magnifique. L’appétit venant en mangeant, le club ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Analyse des cinq défis des Bruxellois dans le futur, à court ou moyen terme...
1. Aller chercher un titre
Un an après être passée tout proche, l’Union est à nouveau bien placée dans la course au titre. Après deux magnifiques saisons, l’équipe de Geraerts serait frustrée de passer à côté de la première place après l’élimination difficile à digérer en Coupe de Belgique. Une compétition pour laquelle l’Union pourrait être taillé dans les années à venir. Un titre permettrait au club de passer une étape dans son développement.

2. Regoûter à l’Europe
La campagne européenne vécue cette saison ne doit pas être vue comme un aboutissement. L’Union doit réussir à jouer l’Europe saison après saison, ce qu’elle fera certainement dès l’année prochaine. S’il s’agit d’une aubaine sur le plan financier, une participation européenne est aussi un bel argument pour garder certains piliers au club et construire le futur autour d’eux.
3. Un stade, et vite !
Voilà bientôt cinq ans que les propriétaires actuels cherchent à construire un nouveau stade de 15 000 places. Une nouvelle enceinte, durable, moderne et aux proportions raisonnables est un outil indispensable à l’expansion économique d’un club, alors que le Parc Duden, aussi charmant que désuet, manque du minimum de confort. Peu importe comment, le club et la commune de Forest doivent enfin apprendre à s’entendre.

4. S’inviter dans le G5
L'Union progresse aussi au niveau du classement pour le G5, ce groupement des cinq meilleurs clubs obtenu en additionnant les résultats sportifs des cinq dernières saisons. Issue de D2, l'Union part de loin, mais avec sa 2e place 2022 et le top 4 de cette saison, elle titillera les cinq meilleurs dès 2025 si elle continue de la sorte. Elle en tirerait des revenus supplémentaires puisqu'en plus d'offrir un droit de vote plus important, être membre du G5 permet de toucher une portion des droits médias du championnat plus élevée.
5. Avoir une formation digne d’un club pro
Il y a trop peu de jeunes "maison" dans le noyau A de l'Union et aucun dans la sélection de 20 noms pour les matchs. Les infrastructures ne sont pas dignes d’un club de D1, encore moins d’un candidat à l’Europe. Il est temps que les germes du progrès perçus chez les plus jeunes se confirment dans des équipes d’âges plus avancés et, surtout, que l’un ou l’autre U23 fasse le grand saut. Question d’image, mais aussi de rentabilité.