Commentaire : l’Union Saint-Gilloise, modèle d’intégration british à la sauce bruxelloise
Cinq ans après avoir racheté le club de Saint-Gilles, Alex Muzio et Tony Bloom ont de quoi être fiers de leur travail.
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Publié le 02-05-2023 à 11h52
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Cinq ans après le rachat de l’Union Saint-Gilloise, “les Anglais”, comme on les appelait alors, ont gagné le respect de tout le monde en Belgique, et ce n’est que mérité. Depuis mai 2018, ils ont transformé un club qui venait de frôler la D3 en un candidat numéro un au titre de champion de Belgique. Surtout, ils ont réussi ce tour de force sans faire table rase du passé d’un des plus grands palmarès du foot belge, de son histoire et de ses valeurs, un terme qui sonne souvent creux, mais pas dans ce cas. La nouvelle direction a construit mois après mois un projet sportif cohérent, basé sur un investissement conséquent – plus de 25 millions € de capital – mais intelligent et jamais outrancier. Un entraîneur “remercié” en cinq saisons : ce seul chiffre montre combien les patrons du club de la Butte sont loin de la caricature de l’investisseur étranger pressé de réussir à n’importe quel prix.
Leur sens du recrutement a fait souffler un vent frais sur notre foot et l’on espère sincèrement que face à une telle réussite, certains dirigeants belges se remettent en question, sans jouer les jaloux.
Nombreux sont les clubs aux mains d’investisseurs étrangers dans notre élite. Trop, probablement. Nombreux sont ceux qui rêvent d’une success story. Mais personne n’a réussi son intégration comme l’a fait le duo venu d’Outre-Manche. On ne parle plus des “Anglais”, à Saint-Gilles, mais de Tony Bloom et d’Alex Muzio, signe que le président et l’actionnaire majoritaire ont été acceptés dans la famille, peu importe leur origine. Good job.
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