Commentaire : l’Union Saint-Gilloise, modèle d’intégration british à la sauce bruxelloise

Cinq ans après avoir racheté le club de Saint-Gilles, Alex Muzio et Tony Bloom ont de quoi être fiers de leur travail.

Tony Bloom, l'actionnaire majoritaire de l'Union Saint-Gilloise et son ami président et co-actionnaire, Alex Muzio.
Tony Bloom, l'actionnaire majoritaire de l'Union Saint-Gilloise et son ami président et co-actionnaire, Alex Muzio. ©BELGA

Cinq ans après le rachat de l’Union Saint-Gilloise, “les Anglais”, comme on les appelait alors, ont gagné le respect de tout le monde en Belgique, et ce n’est que mérité. Depuis mai 2018, ils ont transformé un club qui venait de frôler la D3 en un candidat numéro un au titre de champion de Belgique. Surtout, ils ont réussi ce tour de force sans faire table rase du passé d’un des plus grands palmarès du foot belge, de son histoire et de ses valeurs, un terme qui sonne souvent creux, mais pas dans ce cas. La nouvelle direction a construit mois après mois un projet sportif cohérent, basé sur un investissement conséquent – plus de 25 millions € de capital – mais intelligent et jamais outrancier. Un entraîneur “remercié” en cinq saisons : ce seul chiffre montre combien les patrons du club de la Butte sont loin de la caricature de l’investisseur étranger pressé de réussir à n’importe quel prix.

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