Genk fait tout de suite taire les critiques en playoffs : “Continuez à parler de l’Antwerp et de l’Union”
Dominateurs pendant 70 minutes contre Bruges, les Genkois ont montré qu’il serait dangereux de les snober dans ces Champions playoffs.
Publié le 01-05-2023 à 22h03
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Malgré sa pole position en phase classique, Genk n’était pas cité comme le plus grand favori des Champions playoffs par la majorité des consultants et des journalistes. La faute à des derniers mois moins convaincants depuis le départ d’Onuachu (17 sur 36 en championnat sans l’ex-Soulier d’or). Dimanche, les Limbourgeois ont eu l’impression de remettre les pendules de la Cegeka Arena à l’heure : Genk restera en tête et sera même le grand gagnant de la première journée des playoffs.
”Je ne pense pas que je vais regarder le match, nous confiait d’ailleurs Mike Trésor quand on lui parlait du duel Union – Antwerp de mercredi soir. On se concentre sur nous. On sait qu’il reste cinq finales à jouer. La victoire contre Bruges n’était qu’une première étape. Est-ce un boost de confiance ? Non, même pas. On en avait déjà beaucoup. On croit en nous.”
"Union - Antwerp mercredi? Je ne pense pas que je vais regarder."
Malin, Wouter Vrancken utilise ce levier depuis plusieurs semaines : c’est nous contre le reste du monde. En exagérant les critiques sur Genk auprès de son groupe. Un repli sur soi qui s’est encore vu en conférence de presse. “On ne se laisse pas influencer par le monde extérieur. Continuez à parler des autres, de l’Antwerp et de l’Union qui sont favoris. Nous ignorons tout ce bruit et on reste entre nous et ce qu’on se dit dans le vestiaire. On veut juste encore cinq matchs de playoffs en se disant qu’on n’a rien à se reprocher après la rencontre.”
À part 20 premières minutes compliquées, Genk n’a pas eu grand-chose à se reprocher dimanche contre Bruges : trois buts, deux autres annulés par le VAR et un succès indiscutable. “Je suis surtout fier de la manière dont l’équipe a réagi après le but brugeois, félicitait Vrancken. En deuxième mi-temps, on a réajusté quelques petits trucs, comme le placement d’El Khannouss et on a dominé en marquant deux buts.”
Un record pour Trésor
Et tout ça avec un avant-centre toujours aussi peu convaincant. Samatta ne fera pas oublier Onuachu mais Genk marque quand même. Le back gauche Arteaga a donné l’assist au back droit Munoz sur l’égalisation. Puis le défenseur central McKenzie a inscrit le 2-1 en reprenant un corner parfaitement frappé par Trésor. Un 22e assist sous les yeux du sélectionneur Tedesco qui lui permet de rejoindre Branko Strupar, distributeur de 22 caviars en 1998-1999. Un record en Belgique. “Il y aurait pu avoir un 23e si la VAR n’avait pas annulé le but de Paintsil, souriait le joueur formé à Anderlecht. Mais ce n’est pas grave. Je pense que d’autres viendront encore. Je dois me concentrer sur mon jeu et ça viendra tout seul.”
Il est peu probable que Genk soit encore snobé par le monde extérieur dans les prochaines semaines.