Guy Hellers n’est plus actif dans le monde du foot : “Lassé et fatigué de me battre contre des dirigeants”
Guy Hellers s’est retiré du monde du foot. Il est désormais coordinateur sportif à la commune de Dudelange.
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Publié le 17-03-2023 à 19h04
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Guy Hellers a complètement quitté le monde du football, “lassé et fatigué de me battre contre des dirigeants qui méconnaissent le football de haut niveau mais croient tout savoir. J’ai trop donné”…
Sa dernière collaboration, à Dudelange, s’est mal terminée, et l’entente avec Flavio Becca a été plutôt compliquée. “J’avais un CDI, mais j’ai été viré sans raison (en juin 2016), pas pour des critères sportifs en tout cas (NdlR : il a été directeur sportif, responsable de l’école des jeunes et entraîneur).”
Hellers a contesté son licenciement, jugé abusif par la justice luxembourgeoise, qui lui a donné raison en première instance, au début de l’année passée. “Il s’agit désormais de régler la somme qu’il (le club, et à travers lui M. Becca) me doit.”
Coordinateur sportif pour la commune de Dudelange, Guy Hellers met en place des programmes sportifs pour les jeunes dans les écoles. “On propose tous les sports, selon les besoins des enseignants et des éducateurs.”
Le football est devenu une machine à fric
S’il a quitté les pelouses, il garde un œil attentif sur l’évolution de son sport. “Le football est devenu une machine à fric, et Gianni Infantino (le président de la FIFA) en est le symbole. Il y a de plus en plus en de matchs, mais on perd en qualité et c’est regrettable. Il ne faudrait pas que le football arrive à saturation.”
Or, avec une Coupe du monde à 48 nations à partir de 2026 et une Coupe du monde des clubs à 32 à partir de 2025, on ne va pas vers une désescalade… “En Coupe du monde, il y a des matchs du premier tour qu’on ne regarde pas ; en Ligue des champions, ça devient intéressant à partir des huitièmes de finale. En Ligue Europa Conference, il faut être courageux pour tout regarder, quand on n’est pas supporter d’un club…”
Hellers ne veut pas tout jeter, mais il avertit : “L’aspect financier a pris une telle importance qu’on ne fait plus attention à la qualité. Tant qu’il y a de l’argent qui rentre, le reste on s’en fout.”
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