Indésirable à Feyenoord, Bart Nieuwkoop s’est rendu indispensable à l’Union et va y fêter son 80e match : “Ça a été vite, c’est beau”
L’ailier droit va disputer son 80e match pour l’Union Saint-Gilloise cette semaine et bientôt rejoindre le total atteint avec Feyenoord.
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Publié le 16-03-2023 à 08h25
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Ce n’est pas l’Unioniste dont on parle le plus, mais c’est pourtant un des plus importants. Presque jamais blessé, rarement suspendu, toujours présent : Bart Nieuwkoop est le type de joueur sur lequel un entraîneur peut se reposer, les yeux fermés. C’était déjà le cas la saison passée, sous Mazzù. En 2021-22, il avait pris part à 38 des quarante matchs de championnat. C’est encore le cas cette saison, d’autant que la concurrence sur son côté droit est moins solide que sur l’autre flanc, où le duo Lapoussin-Adingra se relaie avec égal bonheur.
Nieuwkoop joue tout, ou presque, malgré un calendrier dingue et un poste d’ailier très énergivore dans le 3-5-2 de l’Union. Le Néerlandais de 27 ans n’a loupé que quatre des quarante-trois matchs disputés par l’Union cette saison.
Il était souvent blessé avant, mais a travaillé pour soigner son corps
”On ne pensait pas qu’on pourrait attirer quelqu’un de son envergure avant qu’il ne signe”, se souvient Karel Geraerts. “Un joueur qui était déjà quelqu’un à Feyenoord et qui avait un gros potentiel.” En fin de contrat à Rotterdam au printemps 2021, il n’était pas prolongé, la faute à de trop nombreuses indisponibilités pour problèmes physiques. “Il avait subi beaucoup de blessures à Feyenoord, mais il s’est adapté à la culture de l’Union, où il faut travailler beaucoup en semaine pour soigner son corps et être prêt mentalement et physiquement pour les matchs.” Au centre d’entraînement à Lierre, tout le monde doit passer par des séances préventives avant chaque entraînement, ce qui porte ses fruits dans une équipe peu touchée par les blessures musculaires malgré un programme chargé. “Voilà pourquoi Bart est capable de prester à un niveau si constant et d’enchaîner les matchs sans jamais devoir jouer avec le frein à main”, salue son entraîneur.
Sauf pépin physique, Nieuwkoop atteindra les quatre-vingts matchs sous le maillot jaune et bleu, dimanche, contre Malines. Soit un de moins à peine que le total de matchs pour l’équipe A de “son” Feyenoord, où il a été formé et a joué de 2015 à 2021, notamment en Ligue des champions. Seuls Teuma et Moris ont disputé davantage de rencontres que le numéro 2 saint-gillois, depuis le retour de l’Union en D1. “Bientôt 80 ? Je ne savais pas. C’est vrai que ça va vite, c’est beau”, répond Nieuwkoop. “L’objectif en signant ici était de jouer le plus possible et cela a pu être le cas, notamment grâce aux playoffs et à la Coupe d’Europe.” Tout en ne rendant quasiment jamais une copie moyenne. “Être constant, c’est le plus dur, oui, mais c’est plus facile pour la tête et les jambes de répéter les efforts quand les résultats suivent, comme depuis deux as. Cela amène de la confiance.”
Un but et deux assists en une semaine
Au point de voir Nieuwkoop devenir de plus en plus décisif : un but contre l’Antwerp en demi-finale aller de Coupe, un autre contre Genk le week-end passé ainsi qu’une passe décisive pour Adingra… trois jours après une autre à Berlin. Celui qui avait aussi marqué contre Bruges et le Standard à l’aller s’est fait une spécialité des gestes clé dans les affiches. “C’est ce qu’on cherche, au final : être décisif dans les grands matchs. C’est un peu le hasard, mais espérons que ça dure.” En fêtant son vingt et unième match européen avec un premier but continental, par exemple.