Incidents à Charleroi – Malines : plaidoiries au Conseil disciplinaire ce vendredi
Presque quatre mois après les faits, les différentes parties vont plaider leur cause ce vendredi devant le Conseil disciplinaire de la Fédération. Le verdict n’est pas attendu avant la semaine prochaine.
Publié le 10-03-2023 à 06h00
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C’est ce vendredi 10 mars à 13h que Charleroi et Malines se retrouveront devant le Conseil disciplinaire de la Fédération belge de football pour l’audience des plaidoiries liées à l’arrêt définitif du match du 12 novembre dernier, à la suite de jets répétés de projectiles et fumigènes depuis la tribune 4 du Mambourg.
Un dossier inédit dans la mesure où c’est un supporter carolo qui a poussé l’arbitre Jan Boterberg a écourté la rencontre dès la 67e minute alors que Charleroi menait au score (1-0).
De prime abord, il paraît évident que Malines devrait obtenir les trois points sur tapis vert et que Charleroi soit sanctionné (huis clos ?) par la Fédération, qui veut sévir. Mais le Sporting, à la lutte pour une place dans le top 8, a besoin de ces points et ne désespère pas d’obtenir gain de cause.
Via son avocat Me Louis Derwa, le RCSC remet notamment en cause l’application du principe de la responsabilité objective des actes constatés, comme décrit dans l’article 16.1 du Code disciplinaire de la FIFA. Il stipule que “si un match ne peut être disputé du tout ou ne peut l’être que partiellement pour des raisons autres que la force majeure, mais en raison du comportement d’une équipe ou d’un comportement dont la fédération ou le club est responsable, la fédération ou le club sera sanctionné(e) d’une amende […]. Le match sera soit déclaré perdu par forfait soit rejoué. ”
La phase 3 évitable ?
Charleroi s’interroge également sur le fait que l’arbitre aurait peut-être pu essayer de mener le match à son terme en tenant compte du fait que le fumigène fatidique a été lancé dans la zone neutre, à l’opposé de l’action de jeu en cours, et sans mettre en danger l’intégrité physique des joueurs.
Un autre argument consisterait à dénoncer le manque de consultation par l’arbitre du commissaire de police, du match delegate et du responsable sécurité avant l’activation de la phase 3. Les deux premières phases ne sont pas contestées.
Verdict semaine prochaine
Anticipativement, dès la fin 2022, Charleroi avait sanctionné plusieurs de ses groupes Ultras et banni le lanceur intempestif.
Le verdict ne devrait pas tomber ce vendredi mais plutôt dans le courant de la semaine prochaine. Nul doute que ce dossier risque encore de faire couler beaucoup d’encre.