"L’Union Saint-Gilloise n'est pas morte du tout", prévient Karel Geraerts avant la demi-finale retour de Coupe contre l’Antwerp
Après deux défaites en championnat, il n'y a pas de panique à l'Union Saint-Gilloise préviennent Karel Geraerts et Christian Burgess.
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Publié le 01-03-2023 à 14h18 - Mis à jour le 01-03-2023 à 14h44
L’Union s’apprête à vivre un des matchs les plus importants de son histoire récente, ce jeudi soir, à l’Antwerp, dans une demi-finale de Coupe de Belgique retour qu’elle aborde en position de force grâce à sa victoire 1-0 de l’aller. Mais aussi avec deux défaites 4-2 dans les jambes. Karel Geraerts et Christian Burgess expliquent comment les Jaune et Bleu comptent relever la tête.
Des discussions pour évacuer les doutes
Après deux défaites en championnat 4-2 contre le Standard et Westerlo, l’Union Saint-Gilloise sait qu’elle doit rebondir. Et il y a eu des discussions cette semaine, dans le vestiaire et sur le terrain d’entraînement : "C’est un moment où les plus expérimentés doivent parler pour obtenir une bonne réaction", explique Christian Burgess, qui fait partie de ceux-là. "Comme plus ancien, il faut parfois parler plus avec les autres. Il y a eu des conversations entre nous et l’état d’esprit est bon. On doit revenir à ce qu’on fait de mieux."
L'équipe a réagi après des moments difficiles donc je ne panique pas
Son entraîneur a également expliqué qu’il a parlé avec son équipe. "Mais on le fait toujours après les matchs." Karel Geraerts a aussi répondu de manière très ferme à ceux qui accolent un peu vite le mot "crise" à la situation de l’Union. "À aucun moment on ne ressent un moment de crise, ici. Ça, c’est pour vous (NDLR : les médias). On est deuxièmes en championnat, en huitième de finale de Coupe d’Europe et en demi-finale de Coupe. C’est vraiment trop tôt pour parler comme ça", répond-il assez justement. "Tout qui était présent au match samedi a vu que l’équipe n’est pas du tout morte. Tout le monde, moi y compris, pensait lorsque nous sommes revenus à 2-2 que nous allions gagner. Le plus important a été d’avoir une équipe qui se batte et réagisse après un moment difficile, ce qui a été le cas. Donc je ne panique pas."
Resserer les boulons défensifs
Il n’a pas été particulièrement question de travail défensif, ces derniers jours, à l’entraînement, à en croire Geraerts. Mais il est certain que l’Union a intérêt à retrouver sa solidité défensive au Bosuil, si elle veut atteindre la finale. Après huit buts encaissés en deux matchs, qu’aurait-il fallu mieux faire ? Où faut-il progresser ? La question a été posée à Burgess, qui répond honnêtement : "J’aurais peut-être pu mieux me positionner, prendre plus de responsabilité dans l’organisation de l’équipe en parlant. Peut-être que comme ça se passait bien pour nous, on s’est laissé un peu aller, on a été trop relax."
Si un joueur ne se bat pas, je ne le comprendrais pas
"Il faudra bien commencer, mais aussi bien finir cette demi-finale", prévient Geraerts, qui a effectué des exercices de tirs au but, au cas où. "Je veux voir de l’enthousiasme et une prestation de 90 voire 120 minutes complète." S’attend-il à un match où il faut aller au combat? "On joue pour une finale ; si un joueur ne se bat pas, je ne le comprendrai pas…"
Un moment historique en vue
Tout cela peut mener à une finale qui serait une première… en 109 ans ! "C’est sûr que ce serait un moment historique pour le club", répond Karel Geraerts. "Mais nous ne voulons pas nous attacher trop à ça, nous. Nous voulons écrire notre propre histoire. L’équipe a bien conscience de ce pour quoi elle joue demain."
Vainqueur d’une English Football League (EFL, pour les divisions inférieures anglaises) dont la finale s'est disputée à Wembley, Christian Burgess sait ce que cela veut dire. "Disputer et gagner la finale de Coupe, ce serait le plus grand trophée de ma carrière, encore plus grand que l'EFL", répond-il. "Mais pour atteindre cette finale, il faudra garder la tête froide pendant nonante ou 120 minutes, quoi qu’il arrive, et bien exécuter le plan." Quel plan ? "On en a un, mais je ne vous dirai pas lequel, évidemment."
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