Slimani, l'idole du vestiaire d'Anderlecht: "Quand je centre, je sais qu'il sera là"
L’Algérien est adoré par ses coéquipiers et détesté par l’adversaire.
Publié le 27-02-2023 à 09h50
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Il est arrivé à Anderlecht dans la dernière heure du mercato, mais Islam Slimani (34 ans) est bien parti pour être l’Anderlechtois du deuxième tour. L’Algérien a tout ce qui manquait au Sporting : il marque des buts, fait la guerre dans le rectangle adverse et est le salopard expérimenté qu’il fallait en attaque.
Même si Vertonghen et Verschaeren avaient converti leur tir au but contre Ludogorets (Refaelov était sur le banc ce dimanche), c’est Slimani qui a pris le ballon pour frapper le penalty. Sur son deuxième but, il a montré qu’il est un renard de surface. “Peu importe comment je marque, dit l’Algérien, qui avait repris le ballon du genou gauche. Une de mes qualités est d’être au bon endroit sur les centres. Il me faut des ailiers rapides qui savent donner des centres.”
Cet ailier s’appelle Francis Amuzu. Ciske avait déjà brossé un ballon sur la tête de Slimani face à Saint-Trond et il avait mis le ballon sur son pied droit contre Ludogorets. Et hier, il a donc trouvé le genou de Slimani. Amuzu : “Islam est un vrai tueur dans le rectangle. Il est toujours au bon endroit. Avant chaque match, il me dit : 'Regarde où je suis, mets-moi la balle et je vais marquer.' Il a une énorme plus-value pour notre groupe.”
Slimani est également un bad boy. En ayant marqué le 2-1, il a fêté son but devant le kop du Standard en mettant le doigt sur la bouche. Devant la caméra d’Eleven il disait à ce propos : “C’était juste la joie provoquée par mon but.”
J'ai plus peur qu'un jeune se prenne une deuxième jaune que Slimani.
L’arbitre Lardot en a aussi pris pour son grade. Après chaque action litigieuse, Slimani levait les bras au ciel et allait se plaindre. Lardot l’a calmé à plusieurs reprises mais a dû lui donner la jaune quand il a réclamé un penalty alors qu’il avait simulé une faute de Laifis dans le rectangle. Slimani : “Je veux toujours gagner. C’est mon tempérament.”
Est-ce que Riemer ne craint pas qu’il ne se prenne deux jaunes ? “Non, dit son coach. J’ai plus peur qu’un jeune se prenne deux jaunes que lui. Il sait qu’il ne doit pas se prendre de bête deuxième carte. Il est assez malin pour ça.”
Une chose est sûre : Slimani est déjà adoré par ses coéquipiers. Debast : “On sait qu’on peut toujours compter sur lui. Et personnellement, cela m’arrange de jouer contre lui aux entraînements. J’ai Vertonghen comme guide expérimenté à mes côtés et j’ai Slimani comme adversaire expérimenté. Cela ne peut être que bénéfique pour moi.”