Avant un mois de mars intense, l’Union est dans le creux: “Il faut une remise en question de chacun”
L’Union a subi sa seconde défaite en autant de rencontres, en encaissant à nouveau quatre buts…
Publié le 26-02-2023 à 16h32 - Mis à jour le 26-02-2023 à 16h33
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Clap première. Pour la toute première fois de la saison, l’Union a subi deux défaites de suite en championnat. Avec un dernier bilan d’un point sur neuf en comptant le match nul réalisé au Club Bruges avant les revers contre le Standard et Westerlo.
De quoi ressentir un parfum de crise du côté de Bruxelles ?
"Absolument pas, a répondu Anthony Moris. Tout le monde reste calme et tranquille. Nous ne sommes pas un club qui doit jouer le top 4, qui doit être champion ou qui doit gagner la Coupe de Belgique. Il y a des rêves dans certaines têtes, mais il faudra mettre les bouchées doubles pour y arriver."
Plus que l’enchaînement de deux défaites, ce qui n’était plus arrivé depuis la double confrontation face au Club Bruges en Champions playoffs la saison dernière, c’est un chiffre qui retient toute l’attention : l’Union a encaissé huit buts en 180 minutes, soit un quart de ses buts encaissés depuis le début du championnat (24 %).
"C’est beaucoup trop pour une équipe qui avait retrouvé une réelle solidité défensive, analysait Moris qui n’avait pas grand-chose à se reprocher samedi soir à Westerlo. Nous avons commis trop d’erreurs individuelles et collectives. S’ils avaient été plus efficaces, ils pouvaient même mener 4-0 après une demi-heure de jeu. Nous sommes mieux revenus en seconde période puis il y a encore eu une erreur individuelle qui nous coûte ce penalty. Il faut comprendre qu’un match débute à la première minute et pas après 30 minutes."
Problème de mentalité ?
En Campine, plusieurs Unionistes n’étaient tout simplement pas au niveau. Comme si certains joueurs pensaient qu’un déplacement chez le promu allait être une partie de plaisir.
"Celui qui pensait venir gagner facilement à Westerlo ne comprend rien au football belge, continuait Anthony Moris. Je ne sais pas si certains ont sous-estimé cette équipe et je ne pointerai jamais un joueur en particulier. On gagne et on perd ensemble. Mais à un moment donné, il faut une remise en question de chacun. La façon avec laquelle Westerlo nous a mis en difficulté est encore plus inquiétante que contre le Standard."
D’autant que l’Union attaque désormais un mois de mars démentiel. Avec d’abord une demi-finale retour de Coupe de Belgique à l’Antwerp (jeudi), une double confrontation face à l’Union Berlin en Europa League (9 et 16 mars) et un match important face à Genk (12 mars) en championnat. "Nous n’appréhendons pas ce mois de mars, nous l’attendons fermement, concluait Moris. Cela commence par une semaine cruciale et ce match de jeudi vers lequel tout le monde sera focus. Nous verrons à l’Antwerp les vrais hommes, les joueurs qui arrivent à se surpasser dans la difficulté."