Anderlecht doit maintenant trouver un accord financier avec Peter Verbeke
Il n’y avait plus de place dans l’organigramme pour l’ex-CEO après son absence pour maladie.
Publié le 23-01-2023 à 06h00 - Mis à jour le 23-01-2023 à 12h42
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Peter Verbeke et Anderlecht, c’est (bientôt) fini. Il ne manque que l’accord entre l’ex-CEO et le RSCA pour la rupture du contrat de travail. Puis la nouvelle sera officialisée. Un montant d’un million a été évoqué comme coût du C4, mais ce devrait être moins. Les discussions sont toujours en cours. Ce qui est certain, c’est que ça pèsera lourd sur la trésorerie du Sporting.
Il y a quelques jours, Verbeke (40 ans) a été convoqué par Jesper Fredberg, le CEO sport depuis la mise en retrait de Wouter Vandenhaute. Le Danois a expliqué à celui qui avait dû quitter son poste quelques mois suite à une grave infection virale qu’il n’y avait plus de rôle pour lui dans l’organigramme et qu’un divorce à l’amiable était souhaitable.
L’idée d’un poste moins en vue dans la hiérarchie (style chef du scouting) n’était pas une option. Ni pour Verbeke, ni pour le club vu le statut (et le salaire) de son ex-CEO. Un rôle dans l’académie avait été une option début janvier, pour travailler avec Jean Kindermans sans le remplacer, mais Verbeke n’était pas chaud. Et Kindermans encore moins.
Même si Verbeke a vite compris qu’il n’avait plus d’avenir au RSCA, ce départ est un coup dur pour lui. Il était revenu de maladie avec beaucoup de motivation. Il paie tout de même son dernier mercato estival, avec beaucoup de ratés. Les 3 millions dépensés pour Ishaq, qui ne joue qu’avec les U23, ont pesé lourd. Comme ça avait déjà été le cas pour Bundu (2,8M). Ses réussites, comme Gomez (plus-value de quasi 10 M en une saison), pesaient de moins en moins lourd dans le jugement. À sa décharge, Verbeke avait moins de temps pour gérer les transferts depuis sa promotion de directeur sportif à CEO début 2022.
Trois ans après son arrivée de Gand, Verbeke s’en va déjà, confortant le RSCA dans son instabilité chronique.