À Anderlecht, c’est la chute sans fin
Battus par Zulte Waregem après une prestation indigne, les Mauves joueront un match à six points dimanche à Seraing. Riemer n’a déjà plus qu’à prier pour un mercato rapide et réussi.
Publié le 19-01-2023 à 08h46
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La vie du Royal Sporting Club Anderlecht ressemble à un journal télévisé. Une accumulation de mauvaises nouvelles. Sauf qu’il ne dure pas une demi-heure mais semble tourner en boucle, avec toujours plus de désillusions pour des supporters qui avaient bien fait de ne pas venir mercredi soir.
Les Mauves ont été battus par une équipe qui joue le maintien. Et, à treize matchs de la fin de la phase classique, on va désormais coller cette description à Anderlecht aussi.
Ils ont beau dire que la huitième place, synonyme de playoffs et d’un ultime espoir européen, n’est qu’à six points (peut-être neuf ce jeudi soir si Saint-Trond bat Bruges), les Bruxellois doivent surtout regarder vers le bas dans une saison à trois descentes.
Dimanche à Seraing, Brian Riemer et ses hommes joueront un match à six points. On parle bien du club le plus titré du Royaume qui va se déplacer au Pairay avec la peur au ventre. Il n’a plus que cinq unités d’avance sur le premier siège à bascule.
Le pire, c’est que de tous les clubs qui vont se battre pour ne pas chuter en Challenger Pro League, le RSCA semble être celui avec la moins bonne dynamique. Chaque rencontre est plus mauvaise que la précédente. La chute est sans fin.
Mercredi, Dreyer a fait ses débuts, mais il ne sauvera pas le Sporting tout seul, même si une parade fantastique de Bossut, en grande forme, l’a empêché d’égaliser dans les dernières minutes. Le mercato ressemble à la dernière bouée de sauvetage pour une équipe à la dérive.
Raman a marqué un étonnant et rare doublé en 73 secondes pour répondre au but d’ouverture de Gano. Mais il a surtout montré à quel point Anderlecht avait besoin d’un avant-centre fort. Tout ça le jour où on apprend que Silva ne veut plus jamais porter le maillot mauve.
Sans plusieurs vrais renforts (mais avec quel argent ?), on ne voit pas comment Riemer trouvera des solutions pour réussir là où Mazzù a échoué. Il n’y a pas d’âme dans ce groupe, en plus d’un terrible manque de qualité. En bas de tableau, le Sporting est à sa place pour l’instant.
Pas de chance : Anderlecht a choisi l’année la plus meurtrière du championnat de Belgique en bas pour sortir la plus mauvaise saison de son histoire. Le club n’est pas encore en D2, loin de là, mais la direction va devoir commencer à penser à un scénario financier en cas de relégation. Oui, le RSCA en est là.
Heureusement que les supporters n’étaient pas là pour siffler. C’est vrai qu’il y a parfois une bonne nouvelle de temps en temps au JT…