Ronny Deila à nouveau positif : “On est sur le bon chemin”
Ronny Deila est confiant quant à la capacité de son groupe de perforer un bloc bas, comme celui des Métallos.
Publié le 12-01-2023 à 19h25 - Mis à jour le 12-01-2023 à 19h26
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/JZS6BCCJDBDBBJKHYO2ICOJETA.jpg)
Ces dernières semaines, le discours de Ronny Deila était rarement empreint de positivisme. Ce fut le cas, le 21 décembre au soir de la claque reçue en Coupe à l’Antwerp (3-0). "On traverse une période difficile, il y a trop de choses négatives autour de l’équipe. On doit se rassembler, reconstruire, et retrouver de l’énergie positive", lançait le coach faisant référence à la situation de Nicolas Raskin, mis à l’écart quelques jours auparavant.
La semaine dernière, le T1 norvégien faisait preuve de réalisme en évoquant le mercato hivernal. "On n’a pas d’argent. C’est la réalité actuelle du club."
Entre constatations et mea culpa, Deila revenait également sur le stage à Marbella, là encore en des termes négatifs. "J’ai senti, là-bas, que quelque chose n’allait pas. On a eu une mauvaise période en Espagne. Le focus n’était pas bon."
Quelques jours après avoir évité la défaite face à Saint-Trond (1-1) et avant un déplacement important et périlleux à Seraing, Deila semblait être revenu à de meilleurs sentiments. "Je l’ai dit, il y a eu, ces derniers temps, trop de choses négatives autour du groupe. Je n’ai pas apprécié le stage en Espagne où nous n’étions pas suffisamment concernés et on l’a payé cash en Coupe. Mais aujourd’hui, je sens un groupe uni, qui a faim de victoire et qui est soudé, plus que jamais. Vraiment, j’attends ce match de samedi avec impatience."
Défendre, contrôler et maintenant ouvrir un bloc
Avec un seul tir cadré lors des 270 dernières minutes, le Standard manque cruellement d’efficacité sur le front de l’attaque. Un constat qui se répète de semaine en semaine. "Ce n’est qu’en répétant les efforts, encore et encore, que ce soit en semaine à l’entraînement ou le week-end durant les matchs, qu’on va y arriver", assure Deila qui pointe tout de même une évolution notable dans son équipe. "Quand je suis arrivé, j’ai dit que la première chose que nous devions savoir faire, c’était défendre. Depuis, je trouve que nous sommes plutôt solides derrière."
Ensuite, les hommes de l’ancien mentor du Celtic Glasgow ont dû mettre le pied sur le ballon. "Le second point, c’était la maîtrise du jeu. Contre Saint-Trond, on a passé 65 % du temps dans leur camp. C’est quelque chose dont nous aurions été totalement incapables au début. On sait avoir la possession, la maîtrise."
Et Deila d’en venir au troisième point : " Maintenant, il s’agit de trouver la clé face à des blocs bas. On en est là. Lors du dernier match, nous n’étions pas bons dans le dernier tiers du terrain. Les courses n’étaient pas bonnes, la dernière passe non plus, il y avait trop d’imprécisions. "
Samedi après-midi, au Pairay, les Rouches seront à nouveau confrontés à la même difficulté que face à Saint-Trond : une équipe qui jouera avec un bloc bas. "D’un côté, tant mieux. Car, comme je l’ai dit, ce n’est que la répétition de ce genre de situations qui nous rendra meilleurs. Je suis persuadé qu’à la fin, on adorera rencontrer ce genre d’équipe. On est assurément sur le bon chemin."