Union Saint-gilloise : 3 défis pour les 3 premiers mois de 2023
Après une excellente fin d’année 2022, le vice-champion a de beaux challenges qui l’attendent.
Publié le 05-01-2023 à 12h06
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On se demandait comment l’Union allait gérer la saison de la confirmation et, jusqu’ici, le vice-champion de Belgique l’a très bien fait. Une nouvelle année démarre contre Anderlecht, dimanche. On a listé les trois principaux objectifs du club saint-gillois en ce début d’année.
1. Assurer sa position dans le top 4
Avec douze succès, trois partages et trois défaites en dix-huit journées, l’Union est plus que jamais dans le bon tempo, comptant 39 points, soit à peine un de moins que la saison passée après autant de matchs, malgré un calendrier européen en plus dans les pattes. L’équipe de Karel Geraerts dispose d’un beau matelas de huit unités d’avance sur le cinquième, Gand. Mais il reste quasiment autant de points à prendre, puisque la phase classique vient seulement de dépasser la mi-parcours et tout coup de mou pourrait voir l’actuel deuxième derrière Genk glisser dangereusement vers les Europe playoffs.
Si l’on continue d’affirmer à Saint-Gilles que figurer dans le top 4 n’est pas une obligation, fidèle à une communication qui a très bien fonctionné jusqu’ici, personne n’a envie de descendre du bon wagon, celui des Champions playoffs.
Le huitième de finale européen n’arrivera qu’à la mi-mars. D’ici là, les esprits des joueurs doivent être focalisés sur le quotidien du championnat, ce qu’ils ont réussi à faire jusqu’ici mieux que n’importe quelle équipe belge disputant l’Europe, grâce à un capitaine Geraerts qui fixe parfaitement le cap à cet égard. Teuma et les siens seront peut-être perturbés dans deux mois par une affiche face au Barça, à Manchester United ou à un autre géant. Mais, avant cela, il faut engranger un maximum de succès. Et le menu des prochains jours, avec le triptyque Anderlecht-Gand-Antwerp ne sera pas piqué des vers.
2. Couver les bijoux de la couronne
Janvier 2022 avait été calme, dans les bureaux de la direction unioniste. Le premier mois 2023 ne doit pas être plus agité, si ce n’est pour trouver une porte de sortie à quelques éléments qui ne creusent pas leur place dans le groupe de Geraerts (Boone et Rodriguez, surtout). Après avoir très bien consolidé les contrats de Teuma, Kandouss, Moris, Lynen, Burgess, Lazare et Lapoussin ces huit derniers mois, il faut continuer dans cette voie pour ne pas subir de départ qui mettrait à mal l’équilibre de l’équipe. Même si la tendance n’est pas à un transfert, Victor Boniface suscite déjà de l’intérêt. L’Union ne compte pas le brader, encore moins en pleine saison. Vanzeir, qui songeait déjà à un départ l’été passé, pourrait à nouveau être tenté par une aventure à l’étranger. Son profil d’avant rapide recherchant la profondeur est essentiel pour Karel Geraerts, qui l’estime beaucoup.
Dans un tout autre registre, Bart Nieuwkoop (26 ans) est indéboulonnable sur le côté droit et, donc, précieux, mais arrive déjà à un an et demi de la fin de son contrat. Il y a, ici aussi, un moment clé à ne pas louper. La direction saint-gilloise a montré lors de ces derniers mercatos qu’elle maîtrise les événements et cela doit rester ainsi.
3. En finir avec la malédiction de la Coupe de Belgique
La Coupe de Belgique n’a jamais été le terrain de jeu préféré des Bruxellois. Si les “Apaches” ont remporté deux des trois premières éditions (1913, 1914), ils n’ont plus jamais disputé la moindre finale par la suite. 2023 pourrait-elle être l’année de la troisième couronne ? Il reste du chemin, mais il y a un beau coup à jouer. Bruges, Anderlecht et le Standard déjà éliminés ; Genk et l’Antwerp qui s’affronteront de leur côté : le tableau pourrait être bien dégagé… à condition de battre Gand, jeudi prochain, en quart de finale. Il s’agit d’un gros morceau, bien sûr, mais la rencontre se déroulera au stade Joseph Marien, ce qui autorise l’équipe de Geraerts à rêver du dernier carré.
Le dernier titre de 1er plan de l'Union date de 1935
Ces demi-finales auraient ensuite lieu la première semaine de février (aller) et de mars (retour). C’est probablement, pour l’Union, la plus grande chance de resoulever un trophée de premier plan, près de 90 ans après le sacre en D1 de 1935. Et si la finale du dimanche 30 avril ne consacre pas les Jaune et Bleu, il restera une deuxième possibilité d’ajouter une ligne au palmarès, en remportant le championnat. Mais là, la route est plus longue et le challenge plus fou, encore.
Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe