Coupe de Belgique - À l'Antwerp, le Standard doit soigner sa reprise
Les Rouches reprennent le fil de leur saison avec un programme corsé, à l’Antwerp et à Gand.
Publié le 19-12-2022 à 16h32 - Mis à jour le 19-12-2022 à 16h33
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C’est la fin de l’année mais le début d’une semaine potentiellement décisive, déjà, pour le Standard. Après le break de la Coupe du monde, la Coupe de Belgique et le championnat reprennent leurs droits, avec un programme corsé pour les Rouches.
Il ne faudrait pas l’oublier, mais le groupe de Ronny Deila a fini le premier tour avec deux défaites, à Eupen (2-0) puis contre l’Union (3-2). Entre les deux, il avait validé sa qualification pour les huitièmes de finale de Coupe (0-1 à Dender), au bout d’une rencontre laborieuse.
Le voilà donc de retour, un mois et une petite semaine plus tard, avec deux déplacements, à l’Antwerp ce mardi puis à Gand vendredi, qui pourraient conditionner la suite de la saison, pour gagner un trophée et rester dans la course au Top 4.
Avec ou sans Coupe, une saison n’a pas tout à fait la même saveur et les habituels remplaçants savent que leur quotidien ne sera pas le même en cas d’élimination. En championnat, de la même manière, la course au Top 4 ou au Top 8 ne génère pas le même élan, même si finir parmi les huit premiers serait déjà une victoire pour le club liégeois, vu d’où il vient.
Un bilan légèrement positif en déplacement, mais pas dingue
C’est dans ce contexte de la victoire (presque) à tout prix que va naviguer le Standard dans les prochains jours, avec les secousses du cas Raskin à gérer, un nouveau dispositif tactique à intégrer, le 4-3-3, même s’il a déjà été vu, et un absent important, suspendu, Philip Zinckernagel.
Ronny Deila n’a pas voulu installer un climat trop lourd pour cette reprise, en forme de quitte ou double. "Je ne vois pas les choses comme ça. On sait que ce sont de gros tests qui nous attendent. On va souffrir, mais on sait qu’en Coupe la marge est mince." Il faut distinguer les deux compétitions, c’est un refrain connu.
En revanche, il y a un point commun aux deux rencontres, qui n’a pas échappé à l’entraîneur norvégien. "On veut faire quelque chose en déplacement." C’est un caillou dans la chaussure des Liégeois depuis quelques saisons: ils ne parviennent pas à s’exporter avec efficacité.
Cette saison, leur bilan est légèrement positif, en tenant compte de la victoire à Dender en Coupe: cinq victoires et quatre défaites. C’est mieux que par rapport aux saisons précédentes, où il faut remonter à l’exercice 2014-15 pour trouver trace d’un bilan positif en phase classique (27/45).
Parfois, on se dit qu’on est un peu seul en déplacement
Mais ce n’est pas encore dingue et les succès de cette saison ont été acquis à Courtrai (0-1), à St-Trond (1-2), à Charleroi (0-1) et à Zulte Waregem (0-3), soit autant d’équipes classées dans la colonne de droite après dix-sept journées.
C’est un élément que Deila a relevé et qu’il a repéré dans le calendrier. Le Standard devra aller, outre à l’Antwerp ce mardi (puis en championnat le 22 janvier) et à Gand vendredi, à Anderlecht, au Club Bruges ou encore à l’Union.
"Et le seul match contre une équipe du top en déplacement, on l’a perdu à Genk (3-1)", relevait Deila, qui a intégré cette nécessité d’être plus performant loin de Sclessin dans ses discours. Merveille Bokadi disait qu’il "faut changer la mentalité. Parfois on se dit qu’on est un peu seul en déplacement, sans le même soutien qu’à Sclessin".
Pour Deila, la mentalité doit changer pour être conquérant "et cela commence à l’entraînement". Le Norvégien s’appuie sur ce que son groupe a déjà su faire cette saison pour passer différents paliers. Franchir celui-ci, pour une plus grande efficacité loin de Sclessin, sera important pour faire de cette dernière semaine de l’année un moment important de la saison du Standard.
Ce n’est pas encore décisif, vraiment ?