Premier jour pour Felice Mazzu à Anderlecht : il a déjà pris tout le monde de vitesse
Déjà à Neerpede à 7 h, le nouveau T1 semblait aussi motivé que la quinzaine de joueurs présents à la première séance.
Publié le 20-06-2022 à 19h44 - Mis à jour le 21-06-2022 à 06h00
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Je suppose que je suis le premier au club?" Avant de garer son assez petite Audi sur le parking de Neerpede bien avant 8 heures du matin, en ce premier jour d’entraînement, le CEO Peter Verbeke apprend de la bouche des journalistes et photographes qu’il y a déjà pas mal de monde au centre d’entraînement.
À commencer par Felice Mazzù. L’entraîneur de l’année a même pris les premiers photographes de vitesse, en se présentant vers 7 heures du matin auprès de son nouvel employeur. Ses vacances ont été courtes, mais sa soif de travail a visiblement pris le dessus sur son besoin de prendre du repos avant une saison qui s’annonce longue. En fin de matinée, il a donné son premier entraînement avec beaucoup de passion, comme on le connaît.
Son groupe n’était pas au grand complet, loin de là. La moitié de ses joueurs passait des tests médicaux à l’hôpital UZ à Jette. Surtout les jeunes étaient attendus à la Belfius Academy à Neerpede.
L’oiseau le plus matinal était le 3e gardien Colin Coosemans, arrivé dans une magnifique Porsche. Le plus souriant était Michel Vlap. Le FC Twente aurait aimé le garder, mais pas aux conditions proposées par Anderlecht. "Cela fait longtemps que je ne suis plus venu ici", lâchait-il, en attendant que quelqu’un lui ouvre la barrière, alors que les autres joueurs passaient via le système d’empreinte digitale.
Antoine Colassin, Theo Leoni, Mohamed Bouchouari, Zeno Debast, Killian Sardella, et Lucas Stassin (à pied!) semblaient tous avoir envie de donner une bonne première impression à leur nouvel entraîneur.
Sergio Gomez, lui, était toujours aussi sympa, malgré ses doutes par rapport à sa blessure aux abdominaux. L’Espagnol n’a pas encore été opéré et espère que les quelques semaines de repos ont fait des miracles. L’Ukrainien Boghdan Mykhaylichenko était également au rendez-vous, malgré la situation toujours aussi pénible dans son pays. Et Yari Verschaeren était le dernier à répondre présent.
Pendant toute cette période, un seul supporter s’est manifesté. "Je suis le seul?", s’indignait-il en néerlandais. "Je m’attendais à ce qu’il y ait beaucoup de monde – dont les Ultras – pour faire part de notre mécontentement par rapport au changement d’entraîneur. Mais si Mazzù est déjà rentré, ce sera pour une prochaine fois."
Après son premier jour de travail, Felice doit déjà s’être dit qu’il y a un monde de différence entre le fait de coacher l’Union et Anderlecht…