Anderlecht: trois claques, ça suffit
Voici pourquoi Vincent Kompany devrait pouvoir se débarrasser de son traumatisme contre l’Union.
Publié le 13-05-2022 à 19h01 - Mis à jour le 13-05-2022 à 19h02
Quatre défaites de suite contre l’Union? À Anderlecht, on n’ose pas l’imaginer. Vu son discours en conférence de presse après le 2-1 contre l’Antwerp, on a senti Vincent Kompany traumatisé par le 0 sur 9. Voici pourquoi, la quatrième fois pourrait être la bonne pour Anderlecht.
1. Anderlecht a l’avantage mental Deux coups très durs en quatre jours pour l’Union contre Bruges, deux boost de confiance en cinq jours pour Anderlecht contre l’Antwerp: il est probable que le mental va jouer un rôle. Avant les derbies précédents, les situations étaient différentes. L’Union était enthousiaste avant le premier match de championnat, Anderlecht venait de perdre à domicile contre le Cercle avant le deuxième derby et avait perdu la finale de la Coupe avant le troisième match. Et puis, il y a évidemment la crise de confiance du duo Vanzeir – Undav, bourreaux du Sporting cette saison.
2. Enfin devant un Lotto Park comble Le match de la fin juillet s’était joué devant 8000 fans d’Anderlecht dans le Lotto Park – les règles covid étaient encore d’application – alors que le public de l’Union avait, à deux reprises, pu pousser son équipe vers la victoire au Parc Duden. Cette fois, l’ambiance sera chaude au Parc Astrid. On en a eu un avant-goût contre l’Antwerp, malgré la dernière demi-heure compliquée.
3. gérer Le pressing haut Après trois mésaventures, Anderlecht ne peut plus être surpris par la tactique de l’Union. Simon Mignolet l’a déclaré après la double confrontation avec l’USG: il n’était pas question de jouer à la baballe dans son propre rectangle, vu le gros pressing des Unionistes. Vincent Kompany sera-t-il disposé à mettre ses principes de côté pour ce match-ci?
4. La frappe de Nielsen: ils sont avertis À Anderlecht, on n’a pas digéré la façon dont Casper Nielsen a pu inscrire le 1-0 en janvier. Esseulé au rectangle, personne ne l’avait empêché de frapper après un simple coup-franc joué court. Sa bonne frappe, il l’a toujours – Mignolet en a eu l’expérience à la 89e, quand seul le VAR l’a sauvé. Heureusement pour Anderlecht, le nouvel entrejeu est plus dynamique que lors des derbies précédents, avec Arnstad et Kana qui épaulent Cullen.
5. attention au début de match Undav qui marque à la 20e minute en juillet, Nielsen à la 11e en janvier et Nieuwkoop à la 2e en avril, quand les Anderlechtois dormaient encore. Combien de fois est-ce que Kompany ne répétera pas, dans les heures précédant le match, qu’il faut être au taquet dès le premier coup de sifflet de l’arbitre? Une équipe avertie en vaut deux. Surtout quand elle s’est fait avoir trois fois de suite.
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