Ils avaient saisi l’enjeu

Il ne fallait pas changer grand-chose – l’équipe alignée était d’ailleurs la même que celle qui s’est inclinée à Saint-Trond, quatre jours avant –, mais il y avait bien un cap mental à franchir.

Avenatti et Holzhauser ont bien tenté de jouer sur la corde sensible, mais la défense sérésienne a fait le boulot. Et après quelques tentatives laborieuses, Seraing a enfin bien joué le coup avec cette action de Bernier qui finit en penalty juste avant la pause. Le timing parfait pour mieux contrôler la partie, devaient se dire les Sérésiens. Malheureusement, la pause a profité au Beerschot, qui a égalisé dès le retour des vestiaires par Shankland, sur une frappe presque anodine.

Abattus? Bien sûr que non. Depuis l’arrivée de Jean-Louis Garcia, les Sérésiens tentent de se convaincre qu’ils peuvent rebondir en toutes circonstances. Et heureusement, ils peuvent toujours compter sur la connexion Mikautadze-Maziz. Le premier peut être malheureux de ne pas avoir marqué un deuxième but, mais le second a été au bon endroit pour donner l’avantage définitif aux Sérésiens.

Fin de l’hémorragie

Avec cette victoire, Seraing se donne davantage qu’un bol d’air au classement avec 10 points d’avance (mais un match en plus). C’est aussi une grande avancée sur le plan mental, puisque les Métallos ont mis fin à une série de sept défaites consécutives, ont marqué deux buts dans un match et n’ont, pour une fois, pas été lésés par leurs propres erreurs.

Le maintien n’est pas encore acté pour autant, puisqu’il reste 30 points en jeu dans cette phase classique.