Anthony Moris, parrain du CPR du Standard, qui va fêter ses 30 ans
Le CPR du Standard fête ses 30 ans. Anthony Moris n’a pas oublié son passage dans ce centre. Il en est devenu le parrain.
Publié le 27-01-2022 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/ZDXNB3GXT5CDHP7TILJT23SKRA.jpg)
Depuis 30 ans, le centre de perfectionnement et de recrutement (CPR) du Standard de Liège organise des stages en faveur des jeunes footballeurs. Lancé en 1992 à l'initiative de Renée Reyter, ce CPR, ce sont tout d'abord des entraînements qui sont organisés à Forrières, puis à Sainte-Marie-sur-Semois et Vaux-sur-Sûre. Depuis le mois de mai 2019, le CPR fait à présent l'impasse sur les séances habituelles du lundi pour se concentrer sur les stages. Un joueur n'a pas oublié cette époque, c'est le gardien de l'Union, Anthony Moris. "C'était le bon temps, lance l'Habaysien. Nous étions des gamins qui vivions pleinement notre passion. On attendait avec impatience le lundi soir, d'autant qu'on pouvait compter sur des entraîneurs de grande qualité, à l'instar de Jean Jourdan. J'ai vraiment beaucoup appris durant ses séances."
Pour le portier de l'équipe nationale grand-ducale, cela a été un déclencheur pour sa carrière. "Bien sûr que c'est grâce au CPR que le Standard a porté son attention sur moi et est venu me chercher. Il y avait d'autres joueurs de grande qualité qu'on retrouvait le lundi. Mais ils n'ont pas tous eu la chance de se trouver au bon moment au bon endroit."
L'ancien gardien de Virton comprend aussi la décision du CPR de ne pas prolonger les séances du lundi: "Maintenant, tout le monde veut faire des stages. Il n'y a pas toujours la qualité. Le CPR avait la chance d'avoir des entraîneurs de qualité, mais aussi d'être attaché à sa région. Par ailleurs, il ne faut pas multiplier les entraînements pour les enfants. Cela doit vraiment rester un plaisir. Ce sont souvent les parents qui veulent multiplier les séances, mais c'est un régime que les joueurs adopteront s'ils deviennent un jour professionnels."
«Juste retour des choses»
Anthony Moris a accepté de devenir le parrain du CPR. "C'est un juste retour des choses, explique-t-il. Une véritable amitié s'est tissée, notamment avec René (NDLR: Reyter, qui est responsable du CPR). J'ai toujours essayé de passer durant les stages, mais ce n'est pas toujours évident avec mon emploi du temps. Je n'hésite jamais à offrir une paire de gants. Pour moi, les jeunes, c'est vraiment très important. Quand ils voient arriver un professionnel, ils ont toujours les yeux écarquillés et admiratifs. J'ai promis à René que je passerais lors du stage."
Une visite qui sera d’autant plus marquante pour les stagiaires que le gardien réalise une saison exceptionnelle.