Kompany ne peut plus se passer de Zirkzee
Anderlecht a laissé la possession de balle à Malines mais a réussi à l’emporter grâce à un but de l’attaquant néerlandais.
Publié le 24-01-2022 à 06h02
:format(jpg):focal(507x361:517x351)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KNMK2JS3F5BTFFGYDN5XHRXIOU.jpg)
Il y a sept jours, c’était un assist. Ce dimanche, c’était un but. L’auteur des faits: Joshua Zirkzee. Une constante: la classe. Le Néerlandais a, une nouvelle fois, fait parler tout son talent. Et ce coup-ci, il a pu offrir les trois points à son équipe.
Si Joshua Zirkzee a une qualité, outre ses pieds, c’est sa capacité à apprendre de ses erreurs. Après les premières critiques de début de saison sur son manque d’implication, il a réagi et s’est mis à davantage courir. Il a terminé le Clasico de dimanche passé assis sur un ballon, pensif. Et surtout conscient qu’il aurait pu tuer le match.
Sa réponse a pris la forme d’un crochet du droit mettant toute la défense de Malines dans le vent. Il a ensuite conclu d’une frappe sèche du gauche. Le genre de geste qui sauve une équipe quand elle tourne moins bien. Anderlecht aura besoin de lui – même s’il aurait pu alourdir le score – pour grappiller dans les matchs les plus compliqués.
Résumer son apport à son but serait toutefois réducteur. Zirkzee bosse aux avant-postes mais aussi en perte de balle. En témoignent ses longues courses jusqu’à son propre rectangle pour compenser les montées de certains équipiers.
Le Néerlandais n’a pas eu énormément de temps pour fêter son but. Cullen et d’autres éléments offensif ont tenu un rapide briefing dans la foulée de la célébration du Néerlandais.
Une preuve, à la fois, de l’envie de tout le groupe de bien faire après l’échec face au Standard et, à la fois, qu’Anderlecht a eu du mal à trouver ses marques dans la partie de terrain malinoise. L’ouverture du score n’était que la première frappe cadrée du Sporting.
Vincent Kompany avait annoncé que ses joueurs auraient moins la balle que face au Standard (près de 65 %). Le plan du coach était de profiter des espaces laissés par une équipe de Malines très joueuse. Il ne s’attendait toutefois pas à ce que ses adversaires du jour monopolisent autant le cuir.
Malines a surtout réussi à contrôler la connexion entre les backs et le jeu intérieur d’Anderlecht, forçant les Mauves à allonger pour trouver les attaquants. Refaelov et Verschaeren ont connu un match compliqué. On a également très peu vu Murillo. Gomez ne s’est, lui, mis en avant offensivement que sur des contres en deuxième partie de match.
Anderlecht n’a d’ailleurs été dangereux que sur ce genre de phases après avoir ouvert le score, avec un but annulé de Raman (67e) et un loupé de Zirkzee (82e), et sur coup de pied arrêté. Magallan a touché la barre (68e) et Gomez les poings du gardien deux minutes après.
Si Anderlecht n’a eu que peu voix au chapitre offensivement, Malines est carrément resté muet. Les locaux n’ont pas cadré la moindre frappe. Ils n’ont d’ailleurs eu qu’une seule occasion franche, sur une frappe de Shved (63e). L’Ukrainien a profité d’une mauvaise relance de Cullen, l’une des seules erreurs défensives des Mauves de tout le match.
Kompany est même passé à cinq derrière en fin de match en faisant monter au jeu. La leçon du Standard a été bien apprise.
Sur le même sujet
Dossiers