Moris : "On va voir si on a grandi"
Le gardien de l’Union s’est projeté sur le futur programme. Jean-Louis Garcia, l’entraîneur de Seraing, a jugé la prestation "encourageante".
Publié le 19-01-2022 à 06h00
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Anthony Moris sait très bien qu'il doit sa nouvelle clean sheet en grande partie à sa défense (et son poteau). "Cette première occasion est le tournant du match. Je la sors à bout de bras et Bart (Nieuwkoop) la sort merveilleusement, sinon le match prend une tout autre tournure. Mais dans l'ensemble, on a été costauds défensivement et pragmatiques." Place à quatre matchs aux allures de playoffs 1, maintenant. "Si on veut continuer à rêver haut, ce sont de très bons tests. On va voir comment on a grandi, par exemple face à un Genk qui nous avait mis en difficulté chez lui."
Jean-Louis Garcia et Seraing sont plutôt lancés, eux, dans une autre lutte. Mais l'entraîneur bordelais a vu de bonnes choses. "Je pense que sur cette deuxième période, on a joué crânement notre chance. Avec un système modifié, on voulait les chercher plus haut et plus longtemps. On n'a pas su marquer le 1-2 qui aurait pu les faire douter, regrettait-il. Mais on a réussi à les faire douter par séquences. Ce que j'ai aimé, c'est que l'on n'a jamais renoncé et que l'on a continué à développer nos idées, même mené 0-4. C'est très encourageant pour la suite."
Garcia: «J’ai vu une équipe qui voulait attaquer»
Le programme qui s’annonce, avec les matchs contre St-Trond, le Beerschot et Eupen, sera très important. Heureusement pour les Sérésiens, le Beerschot reste toujours à bonne distance et leur permet de garder une place de barragiste synonyme d’espoir. Mais plus que de l’espoir, il faudra un mental de gagnant pour remonter la pente alors que Seraing n’a plus gagné depuis le 27 novembre. C’était justement contre Saint-Trond, que les Sérésiens affrontent ce samedi.
"Depuis que je suis arrivé (NDLR: début janvier), je travaille sur l'état d'esprit. Dans le processus que l'on veut mettre en place, on sait que cela ne se fera pas en un claquement de doigts. Et je vous rappelle que notre équipe est encore décimée avec le Covid et certains joueurs qui n'ont plus joué depuis longtemps, explique Jean-Louis Garcia. Mais j'ai vu une équipe qui voulait attaquer, qui voulait marquer un but face au leader et continuer à rester agressif même si certaines décisions ont pu amener de la frustration (NDLR : il fait notamment référence au penalty non sifflé sur Mikautadze à 0-1, samedi)."