Alessio Sternon et Dario Oger (AS Eupen): « Une sensation exceptionnelle » en signant leurs premières minutes en D1A

Contraint de jouer face au Cercle de Bruges malgré ses blessés et ses 14 absents pour cause de Covid, Eupen a dû miser sur ses espoirs, pour qui l'expérience restera inoubliable.

D.L.

Publié le 18-01-2022 à 06h00

Alessio Sternon (à gauche) et Dario Oger (à droite) ont également découvert les interviews d’après-match. ©- Eda D.L.

"Jouer en D1A, on en rêve depuis qu'on est tout petit… Donc une fois qu'on y est, on prend du plaisir et on donne tout ce qu'on a. C'est une bonne expérience…" Dimanche soir, l'euphorie était facilement palpable dans la voix du Liégeois Alessio Sternon (20 ans) et du Calaminois Dario Oger (19 ans), deux jeunes éléments de l'AS Eupen qui ont vécu leurs premières minutes en Pro League ce dimanche, lors de la défaite 0-2 face au Cercle.

"Les absences (NDLR: et la situation exceptionnelle, avec 14 cas de covid à Eupen) puis les blessures pendant le match nous ont permis de rentrer. On n'a pas touché beaucoup de ballons mais ce n'est pas toujours facile de rentrer dans un match alors que l'équipe est menée" confiaient-ils, tout en expliquant qu'avant le match, ils ignoraient s'ils recevraient leur chance ou pas. "On nous a dit d'être prêts car on pouvait rentrer à tout moment. Le coach nous a dit de donner le meilleur de nous-mêmes."

Ce 17 janvier 2022 restera particulier pour ces habitués du noyau U21, soudainement propulsés devant les caméras de l'élite pendant 5 minutes et le temps additionnel. "Avant de monter au jeu, il y avait pas mal de stress. Mais une fois sur le terrain, c'est différent. La sensation était bonne!" poursuivent en chœur le latéral droit Sternon et le médian Oger.

Ce lundi, pas de match pour l'équipe U21 d'Eupen, elle aussi frappée par le coronavirus. Mais très vite, la situation devrait, on l'espère, revenir à la normale. Et les espoirs quitteront le noyau A après quelques jours inoubliables. "On va voir comment la situation évolue et si les joueurs reviennent, on attendra une nouvelle occasion. La saison est encore longue, on verra bien." Forcément, même s'ils doivent garder les pieds sur terre, les jeunes Pandas espèrent pouvoir réitérer l'expérience prochainement, même si le chemin est encore long. "On a reçu beaucoup de messages de nos familles et amis. Et dans le vestiaire, les plus expérimentés comme Andreas Beck ou Jordi Amat et même le coach nous ont félicités, ça fait vraiment plaisir!"