Beerschot - Anderlecht: à part le mauve, tout les oppose

Pas question pour Anderlecht de tomber au Kiel face à une équipe qui ne compte que neuf points et deux victoires en Pro League. Tous les voyants sont au vert pour qu’Anderlecht termine bien son année face au dernier du classement.

Des séries aux antipodes

Difficile de faire plus opposé que la forme actuelle du Beerschot et d’Anderlecht. Les Rats continuent de s’enfoncer dans la crise et le fond du classement. Ils viennent de perdre leurs cinq derniers matchs toutes compétitions confondues. Le tout, sans inscrire le moindre but.

Sur le même laps de temps, Anderlecht s’est repositionné dans le top 4 et a pris 13 points sur 15 sur ses cinq derniers matchs. Avec, comme cerise sur le gâteau, 15 buts sur ce laps de temps.

Refa (elov) a supplanté Rapha

Entre fin octobre et mi-novembre, Raphael Holzhauser avait retrouvé un peu de son génie (deux buts et deux assists). L’Autrichien s’est ensuite à nouveau éteint.

Le classement du dernier Soulier d’or est respecté: Refaelov est actuellement supérieur à Rapha. La saison passée, le Beerschot, qui avait d’ailleurs dominé et battu Anderlecht (2-1), existait à travers son collectif mais aussi ses deux superstars: Tissoudali et l’Autrichien. L’un est parti, l’autre aussi, dans un sens.

Les Mauves se sont forgé une réputation au boxing day: ils gagnent presque toujours leur(s) rencontre(s) disputée(s) entre Noël et nouvel an. Ils n’en ont d’ailleurs jamais perdu une seule, même quand la Pro League avait décidé de programmer deux matchs.

L’année passée, ils ont reçu le Beerschot pour une victoire 2-0 sans trop forcer. Nmecha avait ouvert la marque sur penalty. Mukairu s’était chargé de faire le break sur le dernier assist de Tau pour le RSCA.

Kompany et l’habitude du huis clos

Anderlecht pourrait être perturbé par deux éléments: un relâchement lié à Noël et l’absence de supporters après les avoir retrouvés depuis plusieurs mois.

Le Kiel risque d’avoir triste allure. Rien qui donne envie de se transcender dans la fraîcheur d’un 27 décembre et à la veille d’une semaine de vacances bien méritées.

Kompany a coupé court à tout doute: “Je sais comment m’y prendre, j’ai coaché plus de matchs à huis clos qu’avec du public.”