Coupe de Belgique : le Standard s'accroche encore à sa bouée de sauvetage préférée

L’exercice 2021-2022 ne dérogera pas à la règle. Ce mercredi soir, à Gand, les hommes de Luka Elsner vont tenter de sortir la tête de l’eau. En plein naufrage en championnat, le Standard s’accroche à nouveau à sa bouée de sauvetage préférée : la Coupe.

Luka Elsner ne s'y trompe d'ailleurs pas et espère que la magie liée à cette compétition opérera à nouveau. "L'histoire récente du club nous incite à l'optimisme à l'approche de ce match et à remobiliser tout le monde autour d'un objectif qui est au-devant de nous et qui ne demande qu'à être accompli. J'ai envie de partager cet optimisme même si le coup qu'on a pris sur la tête à OHL a été rude. On doit passer vite à autre chose pour remobiliser le groupe en vue de cet événement qui doit être déconnecté de notre réalité du championnat."

Le Franco-Slovène espère que ce match couperet apportera une nouvelle dynamique à son groupe. " On doit s'accrocher à l'énergie que la Coupe peut dégager, à cette opportunité de se rapprocher de quelque chose de grand et de pas si éloigné en termes de possibilité. Ce match nous insuffle un vent d'espoir et de motivation, d'envie de dépassement."

Elsner espère donc également pouvoir capitaliser sur cette compétition comme l’ont fait Yannick Ferrera ou encore Ricardo Sa Pinto avant lui.

Des dynamiques différentes en 2015 et 2017

Il y a six ans, le Standard est à la peine. Slavo Muslin est remercié en début de saison. Yannick Ferrera lui succède et doit attendre six longues semaines avant d’enregistrer un premier succès. Au cœur de ce marasme, le Standard se donne un peu d’air en Coupe après avoir bien failli être éliminé par Coxyde au premier tour.

Au moment de disputer son quart de finale contre Courtrai (qu’il remportera 2-0), le club liégeois est en crise, mais celle-ci n’est pas aussi profonde que celle traversée par les Standardmen actuels. Les Liégeois sont huitièmes avec 25 points, à 2 points du Top 6 synonyme de PO1. La dynamique était également différente avant ce quart de finale puisque Ferrera et ses hommes restaient sur une série de cinq matchs sans défaite (11/15) avec des victoires 1-0 contre Anderlecht et 2-0 contre Bruges.

Deux ans plus tard, le Matricule 16 connaît à nouveau des heures mouvementées sous la direction de Ricardo Sa Pinto. Le Portugais passe tout près du C4 en début de saison et il s’accrochera à la Coupe pour conserver son poste. Après avoir éliminé Anderlecht en huitième de finale (avec le triste épisode du jet de bière), les Rouches vont à Ostende pour les quarts de finale. À cette époque, ils sont, comme deux ans plus tôt, huitièmes avec 24 unités, soit à trois longueurs d’un top 6 qu’ils intégreront sur le buzzer.

Aujourd’hui, la situation est plus grave. Les PO1 ne sont plus qu’une chimère pour les hommes de Elsner, englués à une triste 12e place, à 12 points du top 4 et 7 du top 8.

Plus que jamais, une victoire ce mercredi soir en Coupe est vitale pour le club.