Standard: dialogue rompu et boycott en vue
La situation ne s’apaise pas entre supporters et direction. Au contraire.
Publié le 08-12-2021 à 06h10
Toute la Belgique en a été témoin, dimanche soir. Le point de non-retour a été atteint entre les supporters liégeois et la direction à l’issue d’un choc wallon où l’institution que représente le Standard de Liège a touché le fond, sur le terrain comme en dehors. Et les dernières heures n’ont pas apaisé les tensions, au contraire.
Les mesures fortes prises lundi par le club rouche à la suite des incidents du choc wallon, à savoir la fermeture "jusqu’à nouvel ordre" du premier étage de la tribune 3 et de celui de la tribune 4 (là où sont situés les deux principaux groupes d’animation) combinée à l’arrêt de la vente de tickets pour les matchs à domicile, n’ont pas tardé à engendrer une réaction des Ultras Inferno et du PHK.
"À situation extrême, réaction extrême", écrivent-ils dans un communiqué de deux pages. On y retrouve notamment un appel au boycott pour les prochains matchs à domicile à "tous les supporters qui ne sont plus en accord avec la gestion du club" ainsi que quatre demandes : "La démission immédiate de notre pseudo-directeur général M. Grosjean, un éclaircissement sur les investissements annoncés et que M. Venanzi passe la main pour le bien du club et une communication claire pour l’ensemble des supporters."
Finies donc les réunions en petit comité grâce auxquelles Bruno Venanzi et l’équipe dirigeante du Standard étaient parvenus à conserver un certain lien avec leur public. Un lien qui semble plus que jamais rompu.
Un apaisement de la situation passera inévitablement par des performances sportives à la hauteur du club et par la mise en place d’une organisation claire au moment de l’arrivée de nouveaux investisseurs, prévue au début du mois de janvier.
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